Avec sa vision tranchée, ses prises de position qui sont toujours assez vives à l’encontre de Vladimir Poutine, ce qui n’est pas notre cas, Alexandre Sivov revient sur le conflit du Donbass et le complot, selon lui, qui se tramerait en Russie contre le président russe Vladimir Poutine…
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Stupeur et tremblements. Etonnement. Cris d’orfraie. Que se passe-t-il au Kremlin, se demandent les Russes, malgré le bélicisme affiché de Kiev. Hier, l’Internet russe s’est emballé : le Kremlin a confirmé officiellement l’information selon laquelle la Russie fournira à l’Ukraine, du charbon et de l’électricité. – pays banqueroute – sans paiement. Plus encore – en prix subventionnés. Les Russes sont en choc, encore plus suite la baisse de prix de pétrole, la crise économique en Russie et licenciement de personnelle en masses.
Igor Strelkov
L’ancien Ministre de la Défense de la République Populaire de Donetsk, Igor Strelkov, héros militaire, viré de son poste suite aux intrigues du Kremlin a fait des commentaires sous couverture de son alias, qui est quand même très bien connu par tous les Russes:
« On peut penser à une histoire de fou. Je ne veux même pas me prononcer sur quoi que ce soit … C’est un «ХПП» («Хитрый план Путина» – Fin plan de Poutine), qui, même après la consommation d’un demi-litre de vodka pourrait mieux se débrouiller (proverbe russe – A. S.) . L’impression est qu’au Kremlin, ils sont totalement fous. Tous.
Ceci, sans oublier les moteurs de chars fournis par l’usine russe Severstal aux usines des chars de Kharkov (Ukraine).
Poutine est entouré par une «5e colonne» qui le pousse d’une mauvaise décision à l’autre. Tout simplement parce que parmi plusieurs, sur celles proposées, elles ne seront jamais correctes. Et le « choix » ne tourne qu’autour d’une seule et même logique : se « débarrasser » du Donbass.
J’ai vu dans sa vie, à plusieurs reprises, cette tactique. Un bureaucrate, en plein dans des affaires de papiers et n’ayant aucun lien direct avec les gens et d’autres canaux d’information. Il devient ainsi l’otage de leur propre environnement.
Et, ils vont lui donner des « solutions », jusqu’à un coup d’Etat de palais (sous le couvert de soi-disant « Maidan » russe). Comme Ianoukovitch. Lui aussi, jusqu’au dernier moment, était absolument sûr qu’il avait le contrôle de l’appareil d’Etat et celui de l’armée. Et puis, soudainement, le chef des gardes-frontières a annoncé qu’il avait ordonné de ne pas faire sortir le président ukrainien et même ordonné d’abattre son avion … »
Stratégie ou humanisme ? Seule l’avenir nous en dira un peu plus…
Alexandre Sivov