Il fut un temps, lointain et chantant, où les loups entraient dans Paris parce-que « les hommes avaient perdu le goût de vivre et se foutaient de tout », il était aussi question de « béton [qui] bouffait le paysage ». Et donc, les loups, « l’un par Issy, l’autre par Ivry » sont entrés dans Paris.
Fin 2014, moins chantant et plus embêtant : le 14 décembre, La Croix annonce que les chenilles processionnaires sont à un kilomètre de la capitale. La processionnaire est une chenille hyper-urticante et très invasive, dont les larves se développent en hiver. C’est à ce titre que la bête intéresse particulièrement les spécialistes du réchauffement climatique, et ils ne sont pas déçus : partie du sud et de l’ouest dans les années 1970, la chenille processionnaire semble aujourd’hui tout à fait capable de s’adapter à tous les milieux de la métropoles. Même Paris.

Il n’est donc pas de bon goût de comparer les nids des chenilles en question à des décos de Noël, de toute façon c’est trop tard.
à cliquer :
- deux articles de décembre 2014 sur le sujet : celui paru dans La Croix et cité plus haut, puis celui de Sciences&Avenir paru le 18/12
photos : bassin d’Arcachon, hiver 2014
