Que cache l’affaire des crèches de Noël ?

Publié le 07 janvier 2015 par Observatoiredumensonge

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  Que cache l’affaire des crèches de Noël ?  

Par Guillaume Faye

Rappelons les faits, avant d’analyser leur signification. Trois recours en justice ont été déposés contre les crèches de Noël dans les lieux publics : mairie de Melun, Conseil général de Vendée, mairie de Béziers. Auteur de la plainte : la Fédération de la libre-pensée. Signe que la justice perd complètement pied et rend des jugements erratiques : le tribunal administratif de Nantes, contrairement aux deux autres, a ordonné d’enlever la crèche, pourtant au cœur de cette vieille terre catholique de Vendée.

C’est la première fois qu’on s’en prend aux crèches installées dans les lieux publics (par les élus républicains et non pas par l’Église !) au nom de la ”laïcité”. Ce n’est pas un hasard, nous allons le voir. Elles avaient toujours fait partie du paysage sans que personne, aucun laïcard, aucun barbon anticlérical ne s’en offusquent. Et soudain, ils se réveillent. Tiens ! Pourquoi ?

Une tactique dans la déconstruction de l’identité de la France

En réalité, ces offensives contre le crèches de Noël ne relèvent pas d’une ” contre-offensive laïque” contre l’Église catholique qui est restée muette, mais d’une attaque en règle contre l’identité ethno-culturelle de la France. Il ne s’agit absolument pas d’une défense de la laïcité mais d’une offensive intolérante contre les traditions autochtones. La ”laïcité” est instrumentalisée avec perversité. Cette attaque fait partie d’un plan concerté – dont l’immigration islamique profite à plein – de sape, de destruction (”déconstruction”) sournoises de l’identité ethno-culturelle française – et européenne. L’inspiration provient d’un mélange idéologiquement compatible de marxisme et d’islamisme, le premier montant au front, le second se tenant en embuscade.

71% des Français (sondage Ifop pour Ouest-France) sont favorables aux crèches dans les lieux publics. Elles sont perçues comme un élément de tradition culturelle et pas du tout comme du cléricalisme catholique. En s’attaquant aux crèches, on s’en prend à une des racines de l’arbre. Certains prétendent dans les médias en mentant effrontément que la réaction anti-crèches des libres penseurs est une riposte à une ”offensive” d’installation de crèches dans les bâtiments publics. Au contraire, il n’y a pas plus de crèches de la Nativité installées dans ces derniers – voire moins – que par le passé. Il ne s’agit donc pas d’une réaction à une provocation d’installations de crèches mais d’un plan pour les interdire. Avec des visées idéologiques très précises, qui tournent toutes autour de ce mot d’ordre, partagé par l’oligarchie masochiste : s’en prendre à tout ce qui est identitaire et enraciné dans la tradition ethnique de la France. La crèche de Noël est une bonne cible. Elle ne gêne personne, sauf les déconstructeurs et les envahisseurs. La crèche est un symbole d’enracinement français et européen : elle est donc dangereuse.

De plus, elle contrevient à la ”théorie du genre ” (abolition des sexes et de la loi naturelle) puisqu’elle met en scène une ”famille”, (père, mère, nouveau-né) ce qui n’est pas politiquement correct pour l’imaginaire gauchiste dominant. En outre, l’image de la Vierge Marie, personnage central de la crèche comme du culte particulier qui lui est attaché, représente une figure de la féminité honnie par l’idéologie dominante.

Il faut bien comprendre que la répression et la sous-estimation ordonnée à la police des énormes mouvements de la ”Manif pour tous” (1, 7 million de manifestants sous-estimés par la Préfecture de police aux ordres du gouvernement) n’avait pas comme motivation pour le pouvoir étatique la défense du ”mariage homo”. Il s’agissait d’un affrontement et d’une lutte d’intimidation contre cette France enracinée de province, culturellement catholique et familiale, qui est la bête noire, l’ennemi absolu de l’oligarchie. La haine de la symbolique catholique – notamment la crèche– n’est plus du tout une signal de laïcité mais un avertissement menaçant contre l’identité française profonde.

Dans cette très louche affaire des crèches, on a ressuscité une vieillerie qui avait été totalement oubliée, un fossile, la Fédération de la libre-pensée (4.000 adhérents) une secte anti-cléricale de la fin du XIXe siècle. Mais cette secte a été réanimée, manipulée pour porter plainte contre les crèches. Derrière, il y a évidemment le Grand Orient et la Ligue des Droits de l’Homme, qui marchent main dans la main avec le think-tank bobo-gauchiste du PS, Terra Nova et dont la stratégie principale n’est pas du tout la défense des droits humains, ni la laïcité, ni la liberté de pensée, ni la justice sociale ni évidemment la régression du chômage, mais la destruction progressive de l’identité ethno-culturelle européenne de la France. Selon le dogme immigrationniste de dissoudre l’identité française au profit de la ”nouvelle population”. Dans cet objectif, les libre-penseurs et tous les autres ne sont que des collabos, des alliés objectifs, des idiots utiles. Tout ce qui peut nuire aux traditions européennes est bon à prendre. D’où la question : en le sachant ou sans le savoir, roulent-ils pour l’islamisation ?

L’ombre de l’islam ?

La réponse est : oui. Bien sûr, toujours d’une prudence de Sioux, Malek Boutih, député PS de l’Essonne, a répondu au Parisien, minimisant les attaques contre les crèches : « quand j’étais enfant, il y avait des crèches un peu partout. C’était une fête, pas une agression contrer la religion de mes parents ». Oui, mais, à l’époque, les immigrés musulmans étaient très minoritaires. La donne a changé du tout au tout, et les attitudes aussi. Malek Boutih n’est plus un enfant. Implicitement derrière ces plaintes contre les crèches dans les lieux publics, on trouve cet argument : que ces crèches dérangeraient tous ceux qui ne sont pas chrétiens, notamment les musulmans…

Un certain laïcisme anti clérical serait-il le bras masqué de l’islam conquérant ? Beaucoup de signes le laissent supposer. Cette brutale crispation autour du symbole de la crèche, inexistante auparavant, est révélatrice d’une ”communautarisation” de la France, qui commence à vivre un choc des cultures. L’islam est évidemment le non-dit, le centre, le trou noir de cette polémique. On remarque, du fait de la présence croissante de l’islam, un durcissement de la position des ”laïcistes” contre les marqueurs identitaires chrétiens. Ils n’osent pas s’en prendre à l’islam, alors ils se défoulent contre le christianisme, selon un réflexe pathologique d’inversion de l’ennemi. C’est le cas des provocations des ”Femen” (voir autres articles antérieurs de ce blog), systématiquement impunies. L’une d’elles a profané la crèche de la place Saint-Pierre à Rome sans être inquiétée. (1).

Le secrétaire national du PS, Christophe Borgel, député de Haute Garonne semble avoir compris les enjeux. Commentant les plaintes contre les crèches, il a déclaré : « au mieux, c’est débile, au pire, c’est criminel. […] Le vrai problème aujourd’hui, c’est notre confrontation culturelle à l’islam. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en Allemagne en terme de rejet (2). Alors donner du grain à moudre à l’extrême droite en faisant interdire une crèche, c’est on ne peut plus crétin ! » Il voit bien le problème, mais pour lui, le danger, c’est l’ ”extrême-droite”, autrement dit le FN. Il réagit en pur politicien qui veut conserver sa soupe d ‘élu Ne pas froisser l’islam ! Ne pas extrémiser !

Dans l’affaire des crèches, on notera que l’Église catholique n’y est pour rien. Comme terrorisée, elle fait profil bas. Ce n’est pas elle qui exige des crèches dans les lieux publics. D’ailleurs, ni les catholiques, ni les protestants ni les juifs n’ont jamais revendiqué une place accrue dans l’espace public. Seul l’islam le fait, par des exigences toujours plus pressantes, dans sa logique d’intimidation.

Le mécanisme mental de ces comportements est celui de la soumission, de la collaboration ; également le calcul électoral. Comment ça marche ? Voyant la progression de l’immigration et de l’islam, qu’elle favorise par ailleurs, l’oligarchie gauchisée a décidé, par un mélange de peur et de calcul, de donner des gages en s’en prenant aux traditions autochtones de la ”France d’avant”. En dépit des innombrables contradictions entre l’islam et les traditions européennes (ou ”républicaines”), elle navigue à vue, ne sachant pas où elle en est. Pour plaire aux futurs vainqueurs, elle s’en prend aux traditions de son propre peuple. Suprême lâcheté. Les sectaires de la ”libre-pensée” n’ont jamais levé le petit doigt contre les filles voilées de force, les mariages arrangés, la polygamie, l’islamisation des banlieues, les salles de prière dans les entreprises, les repas hallal, etc. Ils favorisent au contraire les modifications des programmes d’enseignement de l’histoire (plus d’histoire de France !) au profit d’un salmigondis, d’une réécriture de propagande de type néo-soviétique où les traditions françaises – et européennes– sont oubliées et où l’islam est magnifié. Lisez les derniers manuels scolaires certifiés par l’Éducation nationale, vous aurez un aperçu de ce que peut être la langue de bois de la déculturation, de la ”rééducation”. Les traditions identitaires et religieuses de l’islam et de toutes les cultures immigrées sont surprotégées. De même que, comme par hasard, les crimes du communisme sont tus ou minimisés.

Vers une radicalisation et une montée des tensions.

Il faut s’attendre à un durcissement des positions, dans tous les camps. Il va y avoir un mouvement d’installations de crèches dès l’année prochaine, par un phénomène de protestation et de résistance ; et de nouvelles polémiques. Jadis, avant l’immigration de masse, avant la déchirure ethno-culturelle du pays (qu’aucune ”intégration républicaine” ne résoudra jamais), la crèche et autres symboles culturels d’origine catholique, comme les sonneries de cloches ou les processions allaient de soi et faisaient partie du paysage, naturellement. Il n’en ira plus de même. Et les premiers à partir en guerre contre ces traditions sont les archéo-gauchards de la libre-pensée (plus exactement de la pensée dogmatique), qui se font les mercenaires des forces qui veulent détruire l’identité européenne de la France. Ce sont les idiots utiles de l’islamisation.

Cette attaque médiatisée contre les crèches provoque évidemment, par contrecoup, une radicalisation. Les fabricants de santons et de crèches ont vu leurs ventes exploser, par réaction. D’une manière générale, par antithèse dialectique, les menaces contre les traditions les renforcent. La fracture ethno-culturelle de la France s’élargit. On notera qu’aucune association musulmane n’a osé directement s’en prendre aux crèches dans l’espace public. Pour l’instant…L’offensive est venue des collaborateurs de gauche, des ”progressistes”, dont beaucoup sont issus du trotskisme soixante-huitard. Nous avons à faire à un processus très pervers, qui relève de l’ethnomasochisme, c’est-à-dire du fameux Syndrome de Stockholm, cette pathologie psycho-sociale qui consiste à prendre le parti des agresseurs ou des envahisseurs en adoptant une attitude de ”soumis”.

Le mouvement ”Risposte laïque” est diabolisé par l’intelligentsia parce qu’il s’en prend à l’islamisation de la société et aux emprises offensives contre la laïcité et les lois républicaines commises par cette religion en toute impunité dans les zones où elle devient majoritaire. Si Riposte laïque avait attaqué les crèches ou les (très rares) processions catholiques, elle aurait été applaudie par l’idéologie dominante. Les nouvelles offensives visent déjà les sonneries de cloches, toujours au nom d’une vision pervertie de cette ”laïcité ”. Ainsi que les calvaires des campagnes, dont on commence à contester les coûts d’entretien. Et, certainement très bientôt, les très rares processions catholiques, comme la marche de Chartres à Paris des traditionalistes. Cette année, le pouvoir socialiste a, pour la première fois, essayé d’entraver le parcours de cette procession.

Le catholicisme (populaire) est principalement visé car il est interprété comme un marqueur sociologique de l’identité autochtone. On l’a vu au cours de la répression et de la minimisation de la ”Manif pour Tous”. Les prélats de l’Église, largement infectés ou paralysés par l’idéologie dominante, font profil bas et ne disent rien. Les églises se vident et les mosquées se remplissent et s’érigent, financées par le Qatar, l’Arabie saoudite ou le Maroc. 5.000 églises en France menacent ruine, faute d’entretien, même à Paris. Le budget de l’Église catholique de France ne dépasse pas celui de la ville de Bordeaux.

Ce qui est énorme, dans ces actions judiciaires contre les crèches au non de la ”laïcité”, c’est qu’on a laissé passer, sans la moindre protestation ou plainte, les dispendieuses fêtes de la rupture du jeûne musulman du Ramadan organisées dans plusieurs municipalités, dont Paris. Pour le coup, il s’agit d’une atteinte majeure à la laïcité. Mais c’est un sujet tabou. Une crèche dans une petite mairie est un scandale mais une fête religieuse musulmane, payée au prix fort par les contribuables, organisée par la Mairie socialiste de Paris, n’en est pas un. Imaginons qu’une mairie organise un buffet avec des œufs de Pâques, cela donnerait lieu à des plaintes.

Au moment où les chrétiens d’Orient sont persécutés et chassés, souvent atrocement, on ne trouve rien de mieux que de poursuivre et de faire interdire les crèches de Noël. Et il se trouve des juges administratifs, mésinterprétant la loi de 1905, pour assumer le déshonneur de donner implicitement raison aux fanatiques. L’interdiction des crèches dans l’espace public relève d’une mentalité sectaire et totalitaire qui est très apparentée au communisme marxiste-léniniste soviétique et à son frère aîné (que Karl Marx révérait et qui l’inspira), le régime conventionnel de la Terreur (1792-1794), qui fascine toujours une partie de la gauche et qui essaya d’éradiquer le catholicisme parce qu’il échappait à l’unicité de la pensée obligatoire. C’est d’ailleurs la raison profonde, en dépit des obstacles apparents qui les séparent, de la connivence entre la gauche laïcarde (pseudo-laïque) marxisée et l’idéologie islamique : les deux systèmes dogmatiques sont éblouis par l’unicité totalitaire, par la déconstruction de la diversité du vivant au profit d’un Homme cloné, utopique et indistinct.

Guillaume Faye

(1) L’Ukrainienne Aleksandrovna Azhdanova a tenté de dérober la statuette de l’enfant Jésus sur la crèche de la Nativité de la place Saint-Pierre à Rome. Seins nus, elle avait écrit sur son buste « God is a woman ». Elle a été relâchée par la gendarmerie vaticane. Jamais cette lâche n’aurait osé s’en prendre à une mosquée et à écrire sur sa poitrine dénudée: ” Allah est une femme”.

(2) Allusion au « mouvement contre l’islamisation de l’Occident », Pediga, qui organise à Dresde de grandes manifestations identitaires et qui, fait gênant pour l’oligarchie, n’appartient pas à l’extrême droite”.

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