Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
Le Billet Amer #6
Par L’Aigre Doux
Et bien nous y voilà. Sans possibilité cette fois de se défausser sur le déséquilibré de service. Les faits sont têtus et nier leur réalité n’éloigne pas le danger.
L’épouvantable massacre perpétré par ces « citoyens français », partie intégrante du concept « chance pour la France », nous fait entrer de plein pied dans cette phase ouverte de guerre intérieure, épisode national d’un conflit universel, dont nos dirigeants ont vainement tenté d’en camoufler le sens et la nature. Il sera temps de revenir sur l’accumulation des fautes commises depuis des décennies par les majorités successives qui ont laissé se mettre en place dans notre pays les conditions favorables à l’émergence de ce phénomène meurtrier. L’heure est au recueillement, à la solidarité et, autant que faire se peut, à l’unité nationale.
Les victimes de cet acte inqualifiable, journalistes, caricaturistes, policiers, méritent le respect de tous qui impose le silence des grands recueillements. Charlie Hebdo occupe une place à part dans le paysage de la presse française. On peut ne pas apprécier son humour agressif sans aucune limite. On se doit de reconnaitre le courage manifesté par les membres de sa rédaction au cours de toutes ces années passées sous la menace d’attentats qui ne les ont jamais fait dévier de leur ligne, notamment face à l’obscurantisme et à la sauvagerie de ceux qui ont semé la mort dans leurs rangs. Même sentiment pour les policiers tués dans l’exercice de leur fonction dans des conditions qui révulsent la conscience humaine.
Le sursaut patriotique provoqué par ce carnage, les rassemblements de masse partout en France jusqu’ à Nouméa, la « Marseillaise » spontanée dans le stade de Lille à l’occasion du match LOSC-Evian- Thonon, la solidarité affichée de la plupart des nations du monde, sont autant de signaux positifs dans ce long combat qui commence et ne peut que croitre et s’amplifier. Ils ne seront pas suffisants cependant si nos responsables politiques n’ont pas la capacité, pour faire face à une situation d’exception, de prendre des mesures du même nom. Sarkozy a tendu la perche à Hollande en l’assurant du soutien de l’UMP dans ce domaine. Le Chef de l’Etat, revenu au centre du jeu national à l’occasion de ce drame, doit saisir l’opportunité d’être à la hauteur de ce grand et décisif affrontement dont dépend la sauvegarde de nos valeurs et de notre civilisation. Faute de quoi, il aura définitivement tout raté.
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Elle n’aura duré que le temps d’une émotion. La belle unité nationale face à la barbarie islamique est en train de voler en éclats sous les coups de boutoirs des ayatollahs socialistes. Pas question de convier le Front National à la marche de dimanche en mémoire des victimes, malgré la réception à l’Elysée de Marine le Pen par le Président de la République. Et c’est Julien Dray, haute autorité morale de la Gauche, qui le claironne. Evincer 25% des Français constitue une belle contribution à la constitution de cette union sacrée que François Hollande appelle de ses vœux et que l’ensemble de la classe politique et le peuple français ont cautionnée par leur réaction unanime depuis les sanglants attentats qui ont endeuillé la Nation.
Un tel sectarisme, en cette période d’exception qui devrait gommer tous les clivages, donne une idée de la difficulté extrême que le pouvoir rencontre, au sein de sa propre majorité, pour mettre en place une politique un peu plus réaliste, un peu moins idéaliste, afin de régler les problèmes de notre pays. Défenseurs des grands principes à géométrie variable et à sens unique, les hiérarques socialistes s’arcboutent sur un socle de valeurs périmées que le peuple français rejette un peu plus chaque fois que le suffrage universel leur donne l’occasion de s’exprimer. L’aggiornamento des dignes héritiers du Congrès de Tours en 1920 n’est pas près de s’accomplir. Il faudra sans doute attendre encore un petit siècle.
La guérilla, un court laps de temps suspendue, repart donc de plus belle avant même que les dernières pelletées de terre recouvrent les cercueils des victimes. Un constat consternant qui paradoxalement peut contribuer à disculper un peu la classe politique calédonienne en relativisant l’absurdité de la situation où elle s’est encalminée. Avec, puisqu’en hommage aux disparus il faut pouvoir rire de tout, la satisfaction molle de se dire qu’après tout, les Calédoniens démontrent bien par les divisions de leurs élus, trop souvent incompréhensibles pour le citoyen de base, qu’ils se comportent, à ce titre- là, comme d’excellents petits Français. Une manière comme une autre de donner un peu plus de légitimité au combat loyaliste.
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« Un moment inouï, extraordinaire, historique ». (Manuel Valls).
Qui ne partagerait pas ce commentaire du Premier Ministre suite aux exceptionnelles marques de soutien reçus après les attentats terroristes qui ont frappé notre pays? Le retentissement planétaire de ces événements, le sursaut de solidarité nationale et mondiale qu’ils ont suscité sont certes des signaux réconfortants envoyés par la communauté des Etats et des peuples. Indiscutablement nécessaires ils sont cependant très largement insuffisants.
Ce qui importe plus que tout c’est maintenant, après l’émotion et le deuil indispensables, la gestion des lendemains qui déchantent. Un traumatisme aussi violent est-il de nature, dans nos sociétés démocratiques, à faire enfin prendre en compte par nos dirigeants les causes d’un mal jusque- là ignoré, relativisé, nié, négligé par ceux-là mêmes qui feignent de le découvrir et de s’en inquiéter? Ont-ils vraiment aujourd’hui plus qu’hier la capacité, la volonté, le courage, la clairvoyance de combattre un adversaire déterminé qu’ils ont laissé complaisamment s’installer et s’organiser chez nous, dans nos villes et dans nos campagnes?
Sont-ils en état par exemple de tirer toutes les conséquences du refus du Roi du Maroc, commandeur des croyants, de s’associer aux manifestations de Paris et d’apprécier l’impact d’une telle décision dans la très importante colonie marocaine de France ? Ont-ils véritablement la volonté de remettre en cause le regroupement familial, le droit du sol et ce calamiteux accord de Schengen qui ont ouvert toutes grandes les portes à une invasion communautaire impossible à gérer? Auront-ils l’honnêteté intellectuelle de s’interroger sur les raisons qui font de la France le pays démocratique où sont commis le plus d’actes antisémites provoquant des départs massifs de juifs vers Israël, « heureusement » compensés par les centaines de milliers de visas délivrés chaque année aux ressortissant des pays arabes ? Enfin, sont-ils déterminés à modifier leur logiciel d’analyse sur une situation qui n’a plus rien à voir avec la lutte contre des délinquants ordinaires ou des déséquilibrés mentaux comme ils ont osé le prétendre pendant des années et entrer moralement et matériellement dans cet état de guerre qui nous est déclaré ?
Les passions retombent vite. L’oubli sert de substitut utile aux remises en cause. On en a apprécié l’efficacité avec l’affaire Mérah et toutes les violentes émeutes urbaines racistes pudiquement attribuées à des « jeunes ». Si François Hollande ne veut pas se contenter des quelques points dans les sondages que va lui procurer sa bonne gestion de la crise, il devra changer totalement son approche du problème. Mais encore une fois, au vu des comportements du passé, on peut sans crainte avancer, en englobant les autres dirigeants occidentaux aussi concernés que nous par cette problématique, qu’à l’impossible nul n’est malheureusement tenu.
NE PAS OUBLIER !
JE SUIS MYRIAM MONSENEGO À 8 ANS, J’AI ETE TUÉE PAR MOHAMMED MERAH.
JE SUIS ARIEH SANDLER, 5 ANS
JE SUIS GABRIEL SANDLER, 3 ANS
NOUS AVONS ÉTÉ TUÉS PAR MOHAMMED MERAH
NOUS NE SOMMES PAS JOURNALISTES
NOUS NE SOMMES PAS PARISIENS
NOUS SOMMES DES ENFANTS
NOUS N’AVONS PAS DROIT A LA SOLIDARITÉ NATIONALE
JE SUIS ANDRÉ ORTEGA, 4 ANS
JE SUIS SYLVETTE ORTEGA, 5 ANS
NOUS AVONS EU LE CRANE FRACASSÉ CONTRE UN MUR
NOTRE MAMAN A ÉTÉ MASSACRÉE À COUPS DE HACHE
MAIS C’ÉTAIT À ORAN LE 3 MARS 1962
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
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SCOOP
Le Réal Madrid modifie son blason pour ne pas froisser son investisseur arabe.
Le Réal Madrid vient de déchristianiser son logo pour un sponsor arabe.
En effet, le club madrilène a retiré la croix catholique de son sigle en raison d’un contrat de 3 ans avec la Banque Nationale d’Abou Dhabi, l’une des plus grandes banques du monde arabe.
Un partenariat que l’on imagine évidemment très lucratif mais dont les détails n’ont pas été communiqués.
Selon la presse espagnole, cette décision a été prise par respect pour les croyances de la population arabe, « afin de ne pas offenser ou mettre mal à l’aise les clients musulmans. » Sur la carte de crédit présentée lors de la conférence de presse, ce détail a interpellé les journalistes. Ou comment une culture, une civilisation s’éteint, se meurt !
La conquête de l’Espagne a recommencé …
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