Quand les alliés contre la Syrie s’affrontent, ça fait sourire. « De quel droit un homme qui pratique le terrorisme d’Etat et qui tue 2500 personnes innocentes à Gaza prend-il part à une pareille manifestation ? » s’interroge le Président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan. Mais l’allié inconditionnel de Daech semble s’oublier. Dans la foulée, son Premier ministre Ahmet Davutoglu a accusé à son tour Benjamin Netanyahu d’avoir commis à Gaza des « crimes contre l’humanité » équivalents à ceux des « terroristes » islamistes qui ont fait 17 morts à Paris.
« Comme les terroristes qui ont perpétrés les massacres de Paris, Netanyahu a commis des crimes contre l’humanité à la tête d’un gouvernement qui a massacré des enfants qui jouaient sur les plages de Gaza », a déclaré M. Davutoglu à la presse avant de prendre l’avion pour une visite à Bruxelles.
Guerre des mots
Les propos du chef du gouvernement turc interviennent en pleine guerre des mots entre les dirigeants de la Turquie et d’Israël, dont les relations sont au plus bas.
Marche républicaine
Lundi, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait affirmé avoir « du mal à comprendre comment il (M. Netanyahu) a osé » participer à la marche organisée dimanche en France après les attaques islamistes qui ont visé des journalistes du journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et quatre clients juifs d’une épicerie casher.
« Propos honteux »
Le chef du gouvernement israélien lui a sèchement répondu mercredi soir en dénonçant des « propos honteux » qui « doivent être condamnés par la communauté internationale car la guerre contre le terrorisme ne peut réussir sauf si elle est guidée par une morale claire ».
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble