Pendant que le monde plonge dans la folie, que des régimes vacillent, que les armes parlent, que des hommes meurent, que la peur gagne du terrain, pendant ce temps-là, j’écris. Le clavier de mon ordinateur, éclairé par le halo de lumière de la lampe, devient mon monde à moi. Sur l’écran, les mots s’ajoutent aux mots, forment des phrases, des paragraphes… Parfois, rassemblés en petites histoires, ils prennent un sens. Ecrire, c’est tenter de retrouver un sens, quand autour de soi tout a disparu.