Dans une nouvelle vidéo, le chef du groupe terroriste Boko Haram a menacé de commettre plus de massacres et d’engager une guerre sans merci aux pays voisins du Nigéria. La diatribe d’Abubakar Shekau indique, bien sûr, que, les récents massacres au Nigeria par le groupe ne sont pas la pointe de l’iceberg mais que plus de morts sont à venir.
Il a menacé d’une guerre totale le Niger, le Cameroun et le Tchad pour avoir selon lui, sympathisé avec la France à la suite des attaques terroristes de Paris à Charlie Hebdo. Il a ensuite brûlé le drapeau nigérian.
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Pour rappel, Boko Haram a massacré plus 2500 civils dans les villes de Baga et Doro Baga, tout en détruisant plus de 3 700 maisons et entreprises. Un crime contre l’humanité selon la « communauté internationale » mais, tous les pays ne semblent pas vouloir s’impliquer.
Shekau a dit: ‘
« Mahamadou Issoufou, (président du Niger), vous avez été téméraire en allant rendre visite au président français François Hollande, nous allons vous écrabouiller…Vous serez surpris. Vous verrez bientôt notre colère, très bientôt.
Et vous, Paul Biya (président du Cameroun), maintenant vous demandez de l’aide étrangère; s’il vous plaît, ne perdez pas votre temps parce que Dieu est plus fort que toute l’aide que vous obtiendrez.
Et même vous, Idris Deby (président du Tchad), vous ne sont pas épargnés. Les gars, vous avez agi très tard, très tard même. »
Jonathan (Goodluck, président du Nigeria), votre armée trompe le monde, vous dites que vous ne pouvez pas lutter contre nous parce que vous n’avez pas d’armes. Menteur ! Vous avez tout ce qu’il faut; vous êtes simplement des soldats lâches.
Vous avez oublié que c’est Dieu qui est l’arme absolue. Il n’est donc pas étonnant que nous, qui avons commencé avec des bâtons et des machettes, soyons aujourd’hui le plus grand casse-tête pour les soldats nigérians tout-Puissant… ? C’est dommage. «
Un haut responsable nigerian a carrément déclaré, à Londres, que, les soldats nigerians sont des mauviettes…Plus exactement, il a dit: l’armée nigériane a «beaucoup de lâches».
Abubakar Shekau, flanqué de deux hommes couvrant leurs visages, s’adresse donc au monde (extrait):