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L’armée nigériane a repoussé dimanche une attaque de Boko Haram contre la grande ville de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno dans le nord-est du pays. Les islamistes se sont en revanche emparés de la ville de Monguno, ainsi qu’une base militaire, alors que le secrétaire d’Etat américain John Kerry a réaffirmé son soutien au pays. Une arnaque.
Les combats autour de Maiduguri avaient débuté peu après minuit. Ils ont fait au moins huit tués et 27 blessés, en majorité des civils, selon des sources médicales. D’autres sources militaires et civiles font état de nombreux tués dans les deux camps.
Le groupe islamiste a également lancé le matin une attaque contre la ville de Monguno, à 140 km au nord de Maiduguri. Des sources militaires et sécuritaires ont confirmé que des combattants islamistes s’étaient emparés de la ville.
Les islamistes qui ont lancé leur insurrection voici cinq ans dans le nord-est du Nigeria contrôlent de vastes secteurs de l’Etat de Borno et certaines régions de deux Etats voisins, Adamawa et Yobe. Récemment, ils ont pris le contrôle de la ville et de la base militaire de Baga, près du lac Tchad. Monguno se trouve à seulement une cinquantaine de kilomètres de Baga.
L’incapacité de l’armée à venir à bout de l’insurrection est un casse-tête pour le président Goodluck Jonathan, qui brigue un nouveau mandat lors de l’élection du 14 février. Le chef de l’Etat s’est rendu samedi à Maiduguri dans le cadre de sa campagne électorale. Le candidat de l’opposition, Muhammadu Buhari, y était attendu normalement lundi.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé dans la journée à Lagos, capitale économique du pays. « Nous allons absolument continuer à soutenir l’armée (nigériane) dans ce combat. Boko Haram continue à tuer de nombreux civils innocents », a-t-il estimé.
Les Etats-Unis sont « profondément engagés » au côté du Nigeria dans cette lutte, mais « nous sommes prêts à faire plus », a-t-il affirmé.