Magazine Humeur

Post non structuré, fourre-tout, de trucs à partager...

Publié le 27 mai 2008 par Didier T.
(... รงa, c'est du titre de chez titre)
Salut, vous allez bien ?
Ben, déjà, je viens d'apprendre que le réalisateur du film "Entre les murs" qui vient d'avoir la palme d'or à Cannes, est originaire de Melle à quelques dizaines de kilomètres de Niort, et qu'il avait fait le même lycée que moi. À propos de "lycée", j'ai appris ce week-end l'origine de ce mot, mais j'y reviendrai plus bas. Donc, pour en revenir au réalisateur dont je n'ai même pas retenu le nom, je me suis dit qu'il avait donc connu la même cour intérieure style haussmannien de ce lycée , avec les mêmes platanes et les mêmes bâtiments de types "Pailleron" des années 70, aux structures porteuses d'acier et aux murs "rideaux" en amalgame de plâtre, de bois et d'amiante idéal pour les pyromanes en herbes ; venant faire une césure spatiotemporelle avec l'architecture de la fin du 19ème siècle. Les mêmes rues, la même place, les mêmes cafés, les mêmes...
...bref, comme quoi on peut être parti du trou du cul du monde, et arriver sur des marches rouges à Cannes... merde ! Je me suis trompé de chemin :-)
Il y a un autre truc que j'ai eu en tête ce week-end, c'est à la suite de l'écoute de ce morceau ci-dessous...
...dont j'aime bien la musique et les voix, mais surtout dont les paroles m'ont rappelé un questionnement perso que j'ai eu il y a une dizaine années : la perte d'un être cher peut-elle provisoirement affecter l'esprit d'une personne pourtant en bonne santé, équilibrée et rationnelle, au point d'avoir comme des hallucinations quasi quotidiennes, de voir en des silhouettes, des visages inconnus, une personne qui ne peut être là, et pourtant visuellement si réelle ?!?!... étonnant non ? Comme quoi, la folie est bien relative, mais où sont mes calmants ?
Et je saute du coq à l'âne, le hasard des lectures (oui, il est vrai que je ne lit pas beaucoup de romans et ce n'est pas bien, mais il n'y a pas que les romans que diable) m'a fait tombé sur l'origine du "lycée" ainsi que sur l'origine du mot "péripatéticienne". Jusqu'ici, je croyais que "péripatéticienne" était un mot savant pour désigner une prostituée, alors que son origine est assez loin du "plus vieux métier du monde", encore que la professionnalisation de transmission des savoirs ne date pas d'hier.
Il y a environ 2300 ans à Athènes, Aristote fonde le premier lycée où viendrons les jeunes gens qui souhaiteront apprendre divers matières. Mais pensant que pour ces derniers viennent, il faut les intéresser, enseigner en jouant, en se promenant. De ce fait, on donna le nom d'école péripatéticienne au lycée d'Aristote. Oui, du grec "peripatein" qui signifie "se promener".
C'est assez imagé alors ce terme de "péripatéticienne" donné aux prostituées, étonnant non ?
Bon, je fini avec une petite surprise pour Zal (...ici...), et une autre pour Uusulu (...là...). Désolé Une Fille, mais je ne connais pas les ziks de Maigret ou d'Hercule Poirot, oh si, un peu d'aventure (...ici...).
Z'à+...
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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