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Prêt à tuer pour écrire un billet

Publié le 29 janvier 2015 par Corboland78

Ecrire un billet quotidien, ou presque, n’est pas une mince affaire comme je l’ai déjà dit. Chaque jour je m’arrache ce qui me reste de cheveux pour trouver un sujet, parfois prêt à me damner ou à tuer quand la journée s’achève et que je n’ai rien écrit encore. Et puis l’idée vient, souvent incongrument comme par exemple quand j’ai suivi ce mardi les cérémonies de commémoration du 70ème anniversaire de la libération d’Auschwitz.

Il y a été question de génocide évidemment, c'est-à-dire de la suppression physique d’un groupe ethnique. Il y a donc un mot pour définir ce type de meurtre. Et à la réflexion, il y a autant de mots que de genre de meurtres. Dans les séries policières par exemple, on emploie le terme d’homicide pour désigner le meurtre d’un être humain, ça reste générique et ça ne mange pas de pain, car à ce point de l’enquête on n’en sait pas plus.

Très souvent, les faits divers lus dans la presse le confirment, les crimes se font en famille, ce qui a généré de nombreux noms bien spécifiques. Le parricide a tué son père, le matricide sa mère, le fratricide son frère ou sa sœur, la sororicide sa sœur. Quant au parent qui tue son enfant il est déclaré infanticide, mais savez-vous que celui qui met à mort son époux ou son épouse est un uxoricide ? Et que l’encise a tué une femme enceinte et son enfant ? Reste le suicide, où l’on se tue soi-même et il existerait l’altruicide qui se débarrasse d’autrui.

Tous les cas étant prévus, nous n’oublierons pas le régicide qui tue le roi et son collègue, le tyrannicide, qui descend le tyran. Enfin, pour ceux qui seraient tentés de viser plus haut, nous avons aussi en stock, le vaticide qui règle son compte au prophète et last but not least, le déicide qui en finit avec dieu.

Cette fois encore, je m’en tire bien, je n’ai tué personne et j’ai écrit mon billet en toute impunité.  


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