L’argent, il n’y a qu’à se baisser pour le ramasser. Pas plus tard qu’hier, dans l’escalier de mon immeuble, j’en ai trouvé !
Je vous entends vous indigner par avance. Il trouve du fric dans son escalier, j’espère qu’il l’a rendu à son voisin ? Je réponds à cela, que je ne sais pas à quel voisin il appartient, ni même si c’est à un voisin ou pourquoi pas à la femme de ménage (oui, oui, la technicienne de surface). Je pourrais aussi, mettre une affichette sur le tableau d’affichage, mais là encore, le premier qui me réclamera la somme pourrait l’emporter sans pouvoir apporter la moindre preuve de propriété. Vous voyez les complications, sans garantie de résultat équitable !
Par ailleurs, je tiens à signaler aux petits malins qui projetteraient de venir explorer mon escalier, comme les chercheurs d’or s’embarquant vers le Klondike, que n’entre pas qui veut dans mon immeuble.
Enfin et j’en terminerai là, n’allez pas vous faire une montagne de mon coup de pot inespéré. J’ai trouvé une pièce de deux centimes, j’admets que c’est encourageant mais on ne va pas non plus en faire un fromage trop maigre à se partager. Ce trésor maigrelet m’a néanmoins fait plaisir car cette malheureuse petite pièce jaune, additionnée aux autres de la même couleur dans mon porte-monnaie a réussi à faire de ma ferraille encombrante, une valeur ronde et nette que je vais pouvoir écouler en achetant mon journal.