La désinformation des médias n’a pas de limite. Marine Le Pen, la présidente du Front national répondait aux questions de la chaîne israélienne I24News. C »était hier soir, lundi. Elle s’est interrogée sur les «limites» de la liberté d’expression et sur l’opportunité de la réponse judiciaire à un message de Dieudonné sur Facebook. L’humoriste avait écrit : «Je me sens Charlie Coulibaly». Honteux, le journaliste ose dire que l’humoriste a écrit «Je suis Charlie Coulibaly», ce qui change tout. Les mots ont un sens.
Alors que Dieudonné sera jugé mercredi pour « apologie du terrorisme », la présidente du FN a mis la gomme. Hypocritement, avec couardise, honteusement, en brocardant Dieudonné (dès la 12′):
« Ce message «est ignoble (…). Cette provocation je la trouve nauséabonde, je trouve ça scandaleux», a affirmé la présidente du FN. « Maintenant, tout le problème de la liberté d’expression, c’est où on met les limites: Est-ce qu’on se contente d’une condamnation politique parce que Dieudonné se pique maintenant de faire de la politique, ou est-ce qu’on saisit les tribunaux? Ça, c’est la question que chaque pays doit se poser et mettre le curseur au bon endroit», a-t-elle poursuivi.
De la daube dans une langue de bois ridicule. Elle laisse passer un message subliminal: je suis contre Dieudonné et ses propos. Pour une avocate, c’est vraiment triste…Ah, le pouvoir !