Pour ne pas avoir d’enfant sans utiliser de contraceptif, il y a aussi l’abstinence… Abstinence forcée à cause des mœurs (pas de sexe avant le mariage). Abstinence due à une incompatibilité physique d’époux qui ne se sont pas choisis. Ou que la femme est obligée d’épouser un chien errant (voir l’article)... Les raisons sont multiples.
Pour donner une idée du contexte, j’aimerais ici citer ma gynéco et sa théorie sur les bienfaits de l’épisiotomie chez la femme indienne.
Elle aime bien ça, ma gynéco, comparer les Indiennes [des classes moyenne et supérieure je présume] et les Occidentales. Par exemple sur la question du poids. Le poids étant une obsession chez elle, j’en étais venue àappréhender de monter sur la balance ! Heureusement j’avais les variations de poids les plus fantasques d’une quinzaine à l’autre : 3 kilos de plus, pas de prise de poids, 2 kilos de moins, c’était à n’y rien comprendre ; voyant ma gynéco confondue je finis par laisser faire la nature et oublier la balance. Cependant, à chaque pesée, j’avais droit à son hypothèse selon laquelle les Indiennes sont génétiquement programmées pour grossir plus et qu’en plus elles pensent toutes devoir « manger pour deux » ! Du coup, ça donne vite du plus cinquante kilos (témoignage de ma proprio qui a tout simplement doublé son poids !!
Pour en revenir à nos oignons, tandis qu’elle me recousait tranquillement le vagin – on nous aurait servi le chai qu’on aurait pu se croire dans un salon – elle m’exposa sa théorie sur l’élasticité de l’organe en question suivant les espèces. Selon elle, les Indiennes se marient vierges, tombent enceintes au bout de quelques essais, ne pratiquent plus pendant les neuf mois de grossesse et accouchent donc limite dans le même état que la vierge Marie. Et ça fait mal ! Et donc mieux vaut couper un peu pour être sûr que ça passe…
(A suivre…)