Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
La corruption, what else ?
Digression, diversion, que tout cela .
Toutes ces théories qui se veulent explicatives de la cause du chômage
et de la crise, éludent la véritable et unique cause qui réside exclusivement dans LA CORRUPTION.
Cette réalité est d’une simplicité biblique.
Nul besoin d’invoquer Keynes, Ricardo, Quesnay ou Hayek.
Le problème est simple. Le déficit, l’endettement résultent d’une combinaison très compréhensible : un accroissement des dépenses ou une diminution des ressources, ou la conjugaison des deux.
Si le gouvernement réduit les dépenses par des réductions budgétaires drastiques operées sans discernement, ces économies déboucheront sur l’anéantissement du pouvoir d’achat affectant la consommation et toute activité économique pour aboutir à la condamnation de toute possibilité de redressement, a l’instar de la saignée du moyen âge qui achevait le patient en le vidant de son sang…bien le bonjour docteur Diafoirus !
En réalité ce qui importe ce n’est pas ce qu’on dépense ou que l’on gaspille, mais plutôt ce que l’on produit, que l’on consomme et que l’on se redistrubie.
Or, notre outil productif est en panne et l’on assiste depyis plus de trente ans à la dévitalisation et à la dédensification du tissu économique par la disparition d’entreprises industrielles, de produits ou de services.
Et si cet outil disparait ou qu’il est en panne c’est qu’il est paralysé par la corruption économique et financière qui ne prospère qu’à la faveur de la corruption morale des institutions.
Or, il n’est fait aucune allusion à ce phénomène et il n’existe aucune volonté de combattre le dysfonctionnement de nos institutions y compris l’institution judiciaire.
Résultat : personne ne va investir ni s’investir dans un système corrompu.
Toutes les mesures quelles qu’elles soient seront inopérantes tant que l’on ne luttera pas contre la corruption et les détournements des fonds publics.
Si l’on injecte des fonds qui, initialement sont destinés au Developpement des entreprises, de la Formation, de la Recherche, de l’Emploi et qui en définitive aboutissent dans les poches de quelques voyous conventionnels qui se les partagent entre amis, via des formations bidons, des associations bidons, des entreprises bidons, d’une Recherche bidon, et de Créations d’emplois fictifs ou clientélistes, ou qui les détournent pour affecter une partie au financement des partis politiques et une autre sur des comptes off shore, aucun redressement économique n’est envisageable et l’aggravation est inéluctable.
Par voie de conséquence l’activité entrepreneuriale est découragée, l’outil productif est anéanti et les seules économies de la « saignée » du bon docteur Diafoirus sont insuffisantes pour fournir de quoi faire face à la dette et au déficit public. CQFD.
Les théoriciens peuvent toujours se demander comment couvrir les déficits publics.
Les chefs d’entreprise ne travaillent pas pour se faire redresser et matraquer par le fisc, pour se faire spolier et ruiner par des syndics de liquidation, se faire déposséder par des juges corrompus avec l’approbation du procureur de la république, l’aval des magistrats professionnels et la chape de plomb de la cour de cassation… et vogue la galère !
Tant que ce système ne sera pas corrigé par la responsabilité personnelle des juges et des magistrats il n’y aura ni entrepreneurs, ni entreprises, ni création d’emplois.
L’accroissement du chômage continuera à être alimenté par la destruction des ‘entreprises en activité , et par l’absence de création d’entreprises nouvelles.
Pour les entreprises qui réussissent à se maintenir, elles stagnent, ne se développent pas et ne présentent aucune perspective d’accroissement de leurs effectifs.
Les conséquences sont simples : une situation de déficit général qui est constaté en termes d’insuffisances de TVA et donc de ressources pour l’Etat, de pertes de cotisations sociales et destruction du modèle dit à la française, de déficit de cotisations retraite, de déséquilibre de la balance commerciale (on est réduit à importer ce que l’on ne produit pas), etc.
Le tout ne résulte que de cela, et uniquement de cela.
Tout le reste n’est que littérature…
Or les politiques protègent les turpitudes du système judiciaire en contrepartie de quoi le système judiciaire protège les turpitudes des politiques…
Les marchés publics sont truqués, les subventions sont détournées, les aides au développement sont pillées, le tout au profit d’une oligarchie budgétivore, avide et insatiable
On comprend pourquoi aucun candidat ne propose de réformer la justice et de mettre la gent judiciaire en responsabilité…
Alors…au cours du dernier trimestre 17 000 entreprises ont déposé leur bilan déversant une cohorte de chômeurs et les conséquences induites : expulsions, saisies, divorces, désintégration psychologique, économique, sociale, financière, familiale et humaine…ce n’est pas fini.
La France produit 1 500 chomeurs par jour, soit 45 000 chomeurs par mois, ce qui correspond à la disparition d’une ville par mois en France !
Le seul l’unique problème du chômage c’est donc LA CORRUPTION et rien d’autre.
Pour paraphraser la publicité d’une célèbre marque de café, l’oligarchie peut s’écrier :
LA CORRUPTION, WHAT ELSE ?
Ernest Pardo
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L’article à lire absolument : En avant la récup…
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