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La ferveur de vivre de Jacques Salomé

Publié le 12 février 2015 par Pestoune
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   « Aujourd'hui, j'apprends que la Vie est dans tout et partout,

   Qu'il est possible de donner plus de Vie à tous nos sens,

   Qu'il est vital de donner plus de Vie à la vie,

   Cela s'appelle "la ferveur de vivre".»

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Ce livre, je le ressens comme le témoignage d’un homme qui a surmonté le poids du passé et qui nous revient apaisé. Il nous partage son chemin pour arriver à retrouver la confiance, l’estime de soi. C’est une progression de chaque jour. Je crois pouvoir affirmer que chacun se retrouvera dans ces errances dont il nous parle, dans ces failles, ces questions, ses peurs qui nous habitent. Il nous donne une piste pour aller au-delà, pour les transcender peut être en tout cas pour aller de l’avant et trouver le chemin de la paix et de l’épanouissement.

Certains thèmes m’ont plus atteinte que d’autres, je m’y suis retrouvée.

Dans le chapitre « être fidèle à soi-même » par exemple :

« … A cette époque (de ma jeunesse), je recherchais surtout l’approbation de tous ceux qui croisaient  ma route, j’avais besoin à tout prix de plaire et surtout de ne pas mécontenter ou faire de la peine à tous ceux que je rencontrais. Je voulais être accepté inconditionnellement et dont je m’appliquais avec beaucoup de soins à me présenter sous le jour que je croyais le plus favorable. Bref je ne me respectais pas beaucoup, j’étais loin d’être fidèle à moi-même… »

J’avoue que cet état d’esprit me suit toujours et si j’en sors petit à petit, je n’en suis pas encore libérée…. La suite nous indique la voie à explorer pour en sortir « Un chemin de liberté s’est dessiné peu à peu… quand j’ai pris le risque de me définir dans ma différence, d’affirmer mes seuils de tolérance vis-à-vis de telle relation ou tel comportement proposé par l’autre, d’exprimer mes ressentis réels ou de me positionner sans avoir besoin de m’enfermer dans le silence ou la bouderie ... »

Un autre thème me tient à cœur, le chapitre « J’apprends »

« Je ne cesse d’apprendre…

J’apprends tous les jours et même dans mes nuits.

J’apprends que j’ai des zones d’ombre et d’aveuglement qui ne laissent pas pénétrer ce que pourtant je m’acharne à comprendre.

J’apprends à chaque instant que je croyais savoir beaucoup de choses, mais pas nécessairement les choses les plus nécessaires à ma vie.

… J’apprends des choses dont je ne savais même pas l’existence, et d’autres encore dont je pensais n’avoir jamais besoin…

J’apprends que ce que je dis, n’est pas toujours ce qui est entendu…

J’apprends qu’il est des rêves tout proches et cependant inaccessibles…

J’apprends qu’il est toujours possible d’aimer… »

Et ce dernier thème tellement douloureux  « Se libérer de la soumission »

« … Ainsi quand nous avons été, très tôt dans notre histoire emprisonnés, conditionnés à ne pas faire de la peine, à nous mettre au service des attentes de l’autre, à espérer que cela nous ferait plus amer ou plus accepter par lui, il est difficile de se libérer de la soumission.

Cela supposera un important travail sur soi pour accepter de renoncer à cette position de dépendance et oser affronter

Cela supposera un important travail sur soi pour accepter de renoncer à cette position de dépendance et oser affronter

Cela supposera un important travail sur soi pour accepter de renoncer à cette position de dépendance et oser affronter… les risques d’une différenciation à partir de laquelle il nous faudra nous faire reconnaître et accepter comme différentes et uniques.»

Mais je voulais finir sur une belle note cette présentation avec cet autre extrait qui me touche particulièrement :

« Une présence qui se révèle par un regard

Un regard qui se transforme en sourire

Un sourire qui devient une invite

Une invite qui s’agrandit en rencontre

Une rencontre qui devient une porte ouverte pour une relation

Une relation qui nous confronte au meilleur de nous

Le meilleur de nous qui réveille le meilleur de l’autre

Le meilleur de l’autre qui se partage

Un partage qui s’amplifie jusqu’aux rires du cœur

Un cœur qui s’ouvre et qui ose dire parfois son amour

Un amour qui s’émerveille et qui s’offre

Une offrande qui rejoint un désir

Un désir qui en cherche un autre dans une liberté d’être

Une liberté d’être qui nous confirme que nous sommes

Un levain porteur d’un ferment de vie unique et transmissible. »

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