En général, j’aime tester de nouvelles saveurs, des plats exotiques, des épices inconnues. En ce moment, je suis très attirée par les aliments santé étranges. Je suis donc tombée sur une bouteille de kombucha au cours d’une de mes pérégrinations en boutique bio. J’avais déjà entendu à plusieurs reprises parler de ce breuvage, mais je n’y avais jamais goûté. Maintenant, c’est fait.
Tchin au kombucha !
Kombucha, kezako ?
Le texte explicatif sur la bouteille précise qu' »il s’agit d’une culture de levures et de microorganismes lactofermentés sur une base de thé vert« . Le liquide n’est pas pasteurisé ni filtré pour permettre le développement de tout ce petit monde, d’où les dépôts possibles en fond de bouteille. Le liquide aurait (la communauté scientifique n’ a pas encore vraiment tranché sur la question) des vertus détoxifiantes et stimulantes. Le kombucha serait excellent pour la digestion et la flore intestinale et boosterait le système immunitaire. Les empereurs chinois le considéraient d’ailleurs comme un élixir de longue vie.
La dégustation
La bouteille n’est pas très engageante à première vue et puis l’idée qu’une souche de culture vivante soit peut-être au fond de la bouteille (comme inscrit sut l’emballage) ne m’enchante guère. Euh… Bon passons… Je dévisse lentement le bouchon et un petit pssshit se fait entendre comme quand on ouvre une bouteille de bière. Il s’agit en effet d’un liquide fermenté sous l’action conjointe du sucre et des levures. Le liquide est pétillant et très légèrement alcoolisé (1,7 %, pas de quoi finir alcoolo !). Je tente une gorgée. Le goût est assez spécial, entre le thé vert et la bière avec une petite pointe acidulée indéfinissable. Passée cette petite surprise du début, je trouve finalement la saveur plutôt agréable et étonnamment rafraichissante. Idéal pour un jour de canicule.
J’aime :
– son goût acidulé, même si je pense qu’il peut en rebuter certains,
– sa texture et son goût rafraichissants,
– son effet stimulant, que l’on ressent dès les premières gorgées,
– ses bienfaits supposés sur la santé. Même si je n’ai pas testé le produit à long terme, j’aime à penser que je fais du bien à ma flore intestinale et à mon corps en général (si, si l’autosuggestion est parfois le meilleur des médicaments).
J’aime moins :
– le reste de champignon qui pourrait flotter au fond de la bouteille (celle-ci est semi opaque). En tout cas selon le fabriquant, ce serait « la garantie du naturel et d’une grande vitalité ».
Bilan des courses
Je consommerais bien le kombucha occasionnellement, au même titre que la choucroute qui fait partie de la même catégorie d’aliments lactofermentés excellents pour la digestion. Je le réserverais aux chaudes journées d’été.
Pour aller plus loin…
– Un jour, je testerai la fabrication maison du kombucha (quand je me serai habituée à l’idée du champignon qui flotte…).