Magazine Journal intime

Putain, fais chier... (pardon)

Publié le 28 mai 2008 par Ticha

Suis désolée... Voilà une période de gue-din où tout part en cacahuètes...Je parle de certains collègues...Je parle de ma mère...M'a sorti une réflexion qu'elle aurait jamais du... Elle m'a fait mal gratuitement. Sans réelle raison. Sans aucune intention d'ironie ou d'humour noir, non, avec toute la sincérité possible, elle m'a sorti LA réflexion qui tue. Telle un poignard qui vous transperce... Celle à laquelle on ne s'attend jamais. Que je ne comprends toujours pas. Sans doute allez-vous me dire que 'peut-être n'a-t-elle pas réfléchi' ? Alors c'est encore pire. Parce que ça viendrait donc du fond du coeur ! ... --> Un Ksos ! Je serai selon elle 1 K-sos !?PUTAIN FAIS CHIER ! ça allait pas du tout ces derniers temps pi là je reprennais du poil de la bête, j'prennais soin de moi, j'partais du bon pied, la tête pleine de projets, enthousiaste... Pi PAF ! Prends ça dans ta gueule Ticha ! Après tout, t'es forte ! tu vas suporter !BEN OUAIS je vais supporter, rien que pour vous emmerder...
Le taf' se termine bientôt. C'est le cas de dire que 'ça m'fera des vacances' car franchement j'ai manqué en étrangler plusieurs. Puis d'autres fois je préfère tourner les talons face aux gens qui n'en vallent pas la meine...
Je confirme encore et encore qu'on vit dans un monde de fous ! De tarés ! Mais rien à voir avec les pulsions psychotiques desquelles il ne faut pas se moquer. Non. Pulsion de viceuses, méchantes, malveillantes, connasses quoi...
Je l'ai fixée, j'ai dit calmement (je n'étais pas en colère, mais infiniment triste; je contenais ma tristesse) "tu m'en a dit des trucs blessants, mais là tu dépasses les bornes : je m'en vais". J'ai pris mes affaires, je suis partie. La porte passée, j'ai pleuré, tout en continuant d'avancer sans me retourner. En sortant de la cour ,j'ai pleuré. Sur le parking, j'ai pleuré. Dans la voiture, j'ai pleuré. Devant ma porte j'ai pleuré. Sur mon canapé, emmitouflée dans une couverture, j'ai pleuré. Devant un film j'ai pleuré, ne me demandez pas ce qu'était le dit film, je n'en n'ai aucune idée... Le petit rouleau rose sur la table basse se déroulait au fur et à mesure que je me mouchais... Ses mots, mes maux, cognaient ma tête, me serraient la poitrine... Pendant 2h j'ai pleuré sans m'arrêter. Pas de sanglots en pulsions qui empêchent de respirer et donnent mal au crâne, non. J'ai pleuré de larmes chaudes, fines, pleines de tristesse, qui n'en finnissaient plus de couler...
Je ne l'appellerai pas, j'attends qu'elle revienne, elle, qu'elle m'appelle, qu'elle me surprenne à venir me voir, j'attend. J'attends des excuses qui pour une fois dans sa vie ne seront pas suivies de "mais quand même si je dit ça c'est pour..." non, des excuses pures, simples et sincères. Je veux qu'elle me dise clairement et simplement, et surtout sincèrement, qu'elle regrette amèrement ces propos, qu'elle n'en pense pas un mot... Je veux qu'elle me demande pardon. Sans cela je ne reviendrai pas vers elle. J'en fais la promesse.
Donc désolée, j'écris plus trop... Pi j'vous laisse pas trop de com' mais j'arrive... Me revoilà...
En parallèle, plusieurs autres collègues explicitent clairement que je leur manquerai(ça fait plaisir, même si la véracité des propos peut être relative, je sais qu'il y a une part de bienveillance chez certaines personnes, heureusement). Puis les usagers des services qui me rendent bien les efforts que je leur demande, pour leur bien, et même si on prétend qu'on donne sans rien attendre en retour, c'est faux. Alors quand on entend certains propos directs ben, ça met du baume au coeur quoi... Pi ça fait (presque) oublier les connasses !
'vous êtes un vrai coach'... 'je retrouve un statut, un moteur, merci'...'tout ça m'a changée, merci pour l'écoute'... 'c'est une vraie expérience de vie, pas juste un stage'... 'Ticha, franchement, sans toi on n'y serait pas arrivé'... Mais si les gars, avec un peu plus de temps peut-être mais je n'ai fait qu'allumer la mèche ! Les gueulantes, les discussions, l'éducation à la réflexion plus que la transmission de savoirs et savoir-faire, ça ne revient qu'à vous mettre face à un miroir et vous montrer que vous valez la peine. Si c'est ça qui déclanche la confiance en soi et tout le reste, alors je continuerai quoiqu'il en soi dans mes emplois futurs. J'en fait la prommesse !
Je parle des conducteurs dans les bouchons, je parle de mes voisins...


Retour à La Une de Logo Paperblog