Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

Publié le 28 mai 2008 par Lauravanelcoytte

O. C, II, 480-481 : « Il faisait déjà grand jour, nous avons dépassé le promontoire fertile de Beyrouth, qui s’avance dans la mer d’environ deux lieues, avec ses hauteurs couronnées de pins parasols et son escalier de terrasses cultivées en jardins ; l’immense vallée qui sépare deux chaînes de montagnes étend à perte de vue son double amphithéâtre, dont la teinte violette est constellée çà et là de points crayeux, qui signalent un grand nombre de villages, de couvents et de châteaux. C’est un des plus vastes panoramas du monde, un de ces lieux où l’âme s’élargit, comme pour atteindre aux proportions d’un tel spectacle. […]

   […] deux zones de sable, indiquant la ligne extrême des inondations, détachent et font ressortir sur tout le fond de la vallée ce long ruban de verdure et de fleurs. Au-delà commencent les premières pentes de la montagne ; […]. Cependant de longues places de sable aride déchirent çà et là ce manteau de végétation sauvage. »

Paysage ambulatoire

Cadrage

Image empruntée à ce site très intéressant:http://www.omarlecheri.net/ency/nerval.htm