Magazine Journal intime

Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.

Publié le 18 février 2015 par Mariecarla @LSAMDMC

« Avoir les yeux plus gros que les fesses » (Agnès Ledig)

It’s oh so quiet – Björk

Aix en Provence – Bouches du Rhône – Provence Alpes Côtes d’Azur – France

Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.

Porter un manteau long, avec un jean taille haute, des bottines à talons, un pull d’homme et un col en dentelle, c’est comme se prendre pour un exhibitionniste dans son peignoir, en oubliant le potentiel séduction de son postérieur, en coupant la circulation sanguine au niveau de ses chevilles, en jouant les chauve-souris dans le pull de son grand-oncle et en voulant faire plaisir à mamie : bah oui, en portant son napperon autour du cou.

Mouais … Du coup c’est pas super looké tout ça … Bah si, putain ! Et si on le répétait encore une fois, tous en coeur, « décidément, nous ne comprenons vraiment rien à la mode » !

Col / Napperon : Ouais, ok, c’est mémérisant mais qu’est ce que c’est joli ! L’avantage, c’est que tu penseras à moi la prochaine fois que tu iras boire le thé chez Mamie Paulette. Eh oui, tu penseras à moi. Tu sais, quand tu regarderas ce qu’il y a sous la tasse. Oui, la dentelle quoi. Celle qui a été faite à la main il y a de très nombreuses années. Et toc, c’est pour ça que mon col il est même pas critiquable !

Bottines / Saucissons pour cheville : S’il y a bien quelque chose que j’aime dans les Reines du Shopping, c’est quand l’extraordinaire Christina Cordula nous affirme que « ces bottines ne vont pas avec sa silhouette » / « elle n’aurait pas du prendre des chaussures montantes, ça lui coupe la jambe » etc. A croire que la bottine ne va à personne. A part Karlie Kloss bien sûr mais je pense qu’elle n’existe pas dans la vraie vie. Ceci dit, je pense que Christina Cordula n’existe pas non plus dans la vraie vie alors, bonne nouvelle : aujourd’hui, c’est bottine party !

Jean taille haute / Appareil aplatisseur de fesses : Je ne sais pas ce que je déteste le plus ?! Que l’ensemble de la planète préfère rédiger une thèse sur ton col façon napperon au lieu de mater tes fesses ou bien que l’on ne puisse plus s’assoir sans se couper la respiration. Ah si, je sais ce que je déteste le plus : que certaines personnes continuent à trouver le jean taille haute ringard alors qu’il n’y a pas plus à la mode que ce qui est ringard. Vous suivez ?

Pull d’homme / Non, je t’assure que je ne me suis pas déguisée en chauve souris : On ne sait pas si tu préfères cacher tes kilos en trop dans un pull qui a quelques tailles en trop. On ne peux même pas le vérifier en suivant des yeux ton postérieur car celui-ci est trop plat pour donner des indications. Et tes bottines ne nous aideront pas non plus : ça ne va à aucune silhouette la rumeur a dit. Alors soit tu bats des ailes, et tu t’envoles. Soit tes talons restent clouer au sol et alors là, plus de doute : t’es pas du tout une chauve sourie, juste une meuf qui, une fois encore pensait qu’elle n’avait rien à se mettre, alors elle est allée chercher dans la penderie de celui qui partage sa vie (qui partageait, n’oublions pas que tu as mis son pull + qu’il pense à sa grand-mère à chaque fois qu’il te voit + que tu n’as plus de fesses).

Manteau d’hôtesse de l’air / Peignoir d’exhibitionniste qui veut se mettre à l’air : à la Fashion Week de Paris, j’ai toujours aimé comment les femmes se font prendre en photo, leur manteau frôlant quasiment le gravier et la poussière des Tuileries. Moi aussi, je voulais avoir un manteau sauvé de la pluie, des crottes de chien et des pieds qui se prennent dedans. Je voulais ces quelques centimètres salvateurs. Et puis je l’ai eu. Mais si je n’avais eu qu’un manteau presque-trop-long-mais-qui-n’était-pas-trop-long, est ce que je l’aurais tant aimé ?! NON ! Moi, la fan de vintage et de vêtements inadaptés, la fan d’histoires et de contes de fées. Alors, abracadabra (et cette histoire est vraie !). J’ai trouvé le manteau qui te transforme en princesse. Princesse de la street. Il appartenait à une hôtesse de l’air, c’était son uniforme. Ce manteau a voyagé. Voyagé. Voyagé. Ca c’est une vraie histoire de princesse qui porte des fringues chelous qui ont déjà été portés. Sauf que la fin est loin d’être celle d’un conte de fées : il est passé de la fesse rebondie du tailleur de l’hôtesse à la fesse aplatie de celle qui aime tant partager ses péripéties avec vous.

Alors, viens me dire si ce manteau a perdu au change sur … facebook ?! 

Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.
Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.
Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.
Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.
Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.
Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.
Si on te demandes de mettre la table, tu n’es pas obligée de prendre ton col pour en faire une nappe.

Manteau : Ted Lapidus Uniforme / Pochette et bottines : H&M / Jean et pull : Calvin Klein / Lunettes : Asos / Chemisier : Vintage


Classé dans:Looks

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