Pour écrire histoire courte efficace il faut que vous appreniez à construire une sorte de squelette de base en utilisant le scénario, le thème, les personnages, le dénouement et la conclusion.
Les histoires courtes créatives et originales, sans se ressembler entre elles, ont toutes en commun une structure de base qui leur permet d’être efficaces. Elles entraînent dans la lecture, et sont amusantes ou profondes. Ceci implique l’apprentissage par l’auteur de certaines aptitudes basiques qui permettent un écrit qui a du succès. Une fois ces aptitudes développées, vous pourrez explorer plusieurs façons de les utiliser, ou même de briser les règles. Mais comme tous les artistes sérieux le savent, on doit d’abord connaître les règles avant qu’il nous soit possible de les briser.
Le premier brouillon plein de passion
Au début, l’écrivain doit avoir à la fois la passion et la patience. Lorsque vous écrivez, vous quittez le territoire du banal. Le premier brouillon de votre histoire ne devrait suivre aucune règle nécessaire, mais il devrait plutôt être un torrent de mots. Croyez en ce que vous êtes en train d’écrire. Explorez votre royaume intérieur, et arrachez les mots de votre chagrin, plaisir, joie, colère et douleur. Décrivez concrètement et précisément ce que vous voyez avec votre vision intérieure, comment vous vous sentez et ce qui vous arrive.
N’écrivez pas à partir de votre sens du devoir. Les bons écrivains n’essaient pas d’enseigner une leçon, ou d’être socialement ou politiquement corrects. Il est beaucoup plus facile de censurer notre bon écrivain, affin de projeter mentalement nos mamans ou proches qui nous guettent par-dessus nos épaules. Un premier brouillon devrait s’étaler sur la feuille spontanément, bourdonnant de jouissance de l’énergie créative, sans prendre en compte la forme ou la qualité du contenu. Alors que vous apprenez à écrire, les histoires tenderont à se donner forme elles-mêmes dans le premier brouillon, puisque les règles font désormais partie de la nature de l’auteur, mais l’écrivain débutant ne devrait pas se préoccuper si son premier brouillon est tout en désordre. Apprendre à écrire une histoire courte efficace, est identique à tout autre genre d’apprentissage : un enfant est tout tremblant sur une bicyclette à ses débuts, aussi, il trace son nom avec de gigantesques et grossières lettres. Il en est de même dans l’art d’écrire les histoires courtes.
Les révisions
Une fois que vous aurez écrit votre premier brouillon, ce serait une très bonne idée de laisser votre histoire reposer. Quelques jours, ou encore quelques semaines. C’est facile d’adorer sa propre écriture, tout comme chacun de nous aime sa propre façon de chanter, même si les autres ne supportent même pas d’écouter parfois ! Alors attendez un petit moment.
Lorsque vous reviendrez à votre histoire pour sa première révision, commencez à remarquer un certain nombre de choses. Votre histoire contient-elle les éléments de base ? A-t-elle un scénario vraisemblable ? Quel en est le thème, ou le sujet de l’histoire ? Les personnages sont-ils réalistes ? Comment le scénario rend-t-il le point culminant, là où tout est résolu dans le dénouement ? La conclusion est-elle satisfaisante ?
Les éléments de base:
Le scénario
Il réfère aux prémisses et à l’action qui ont lieu dans une histoire. Un scénario traditionnel requiert un conflit, et il existe toutes sortes de conflits qui peuvent être utilisés. Ceci inclut les conflits entre les gens, des conflits intérieurs concernant les décisions, conflits entre l’obligation et le désir ou même le bien contre le mal. Soyez conscient des conflits dans votre histoire. Aident-ils, font-ils avancer le scénario ? Le scénario est-il crédible en termes de motivation des personnages ?
Le thème
Le thème réfère au sujet que vous exprimez dans votre histoire. Ceci pourrait être très subtile. Le point résulte-t-il naturellement du développement du scénario, ou a-t-il l’air d’être forcé ou « imploré » ? Les histoires efficaces s’expriment elles même sans qu’on ait un sentiment de didactisme, ou qu’on nous fait une leçon de morale ; au lieu de ça, la leçon de l’histoire se trouve au cœur du scénario et le développement des personnages se déroule de façon naturelle, et donc avec puissance.
Les personnages
Dans les histoires qui marchent, les personnages sont bien plus que de simples marionettes avec des mains en bois. Lorsque vous lisez votre premier brouillon, intéressez vous à la motivation de vos personnages. Réagissent-ils en proportion des traits que vous leur aviez donnés ? Parlent-ils naturellement ? Ou le dialogue sonne-t-il comme si un comédien le lisait ? Ce serait une bonne idée d’écrire une histoire pour vos personnages, qui serait connue uniquement par vous, et qui ne serait pas nécessairement exprimée dans l’histoire. Un écrivain devrait en savoir davantage sur chacun de ses personnages, plus qu’il ou elle n’en dévoile. Ceci crée autour de chacun des personnages une aura de mystère et de crédibilité.
Le dénouement
« Denouement » chez nos amis anglophones, il se réfère à la façon avec laquelle les conflits arrivent à un point culminant dans le scénario et comment ils se concluent. La courte histoire -qui marche- s’occupe de ce point délicatement, puisque c’est habituellement là où le thème implicite soit brille, soit échoue. Les conflits se résolvent-ils eux-mêmes dans l’histoire ou pas ? Si on est perdu, ne sachant pas quelle direction le conflit a pris, l’histoire ne marchera probablement pas.
La conclusion
Comment l’histoire se conclue-t-elle ? Le personnage a-t-il changé de quelque façon qui soit ? A-t-il apprit quelque chose de la résolution du conflit ou pas ?
Rapprocher les éléments
Une fois ces éléments établis dans votre histoire courte, reprenez depuis le début et effacez tout mot, paragraphe ou page qui ne leur apportent aucune contribution. Vous pourriez avoir une magnifique description d’une ville sur la deuxième page mais qui n’a rien à voir avec l’histoire. Soyez sévère, gommez-là. Peut être un passage avec une action trépidante brillamment illustrée sur la page 3, qui ne trouve malheureusement pas sa place et qu’il faudra éliminer, puisque ça ne contribue pas aux éléments de base. Croyez-le ou pas, votre histoire s’en portera bien mieux sans eux, et sera plus facile à lire pour les autres, devenant ainsi un puissant véhicule d’expression artistique.
Une histoire courte n’est pas une nouvelle ; elle est bien plus proche d’un poème, où chaque mot et phrase comptent. Et vous rendrez ça possible en éliminant tout ce qui est superflu.
Laissez les autres lire votre histoire courte
Ecoutez aux conseils des autres. Si beaucoup de personnes sont distraites par une expression que vous adorez, pensez à la changer. N’ayez pas peur de réviser. Vous êtes le créateur de l’œuvre, l’écrivain, et vous avez en vous le pouvoir de produire quelque chose de merveilleux. Ceci veut dire « révision », qui n’est pas un acte de mutilation, mais de création, même si ça vous fait éprouver une sorte de douleur qui n’est heureusement que temporaire.
Relisez votre histoire avec un esprit critique lorsque vous êtes dans de différents états d’esprit, et réécrivez-là selon ces différents états. Une histoire qui marche ne se contente pas juste de « se produire », mais elle est aussi le fruit de la réécriture et de la révision. Vous découvrirez que vous la verrez différemment et trouverez différentes choses nouvelles lesquelles vous aurez envie d’ajouter de nouveaux éléments selon vos différents états d’esprits.
Conclusion
Une fois que vous aurez assimilé les bases, vous pourrez travailler avec votre propre style et votre voix unique. Mais ça viendra avec le temps. L’écriture d’histoires courtes demande des aptitudes ainsi qu’un tempérament artistique ; vous devez d’abord acquérir ces aptitudes avant de les transformer en œuvres d’art.<>
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 29 juin à 16:56
c'est chelou toute cette histoire nan mais allo???
posté le 12 juillet à 12:52
C psk tu c pa écrire le texte
posté le 09 décembre à 14:33
c'estttttttttttttttt nulllllllllllllll> __