La réussite de Francis Bouygues et celle des frères Chaufour à peu près au même moment symbolisent le mieux la réussite centralienne dans le secteur du génie civil et, plus largement, du bâtiment et des travaux publics. Cette réussite revêt d'autant plus d'importance que l'industrie française des travaux publics reste sans doute aujourd'hui la plus importante d'Europe (même si l'on ne peut pas en dire de même du bâtiment), grâce à quelques grands groupes. Sa réputation internationale est particulièrement assise dans le domaine des grands viaducs, comme le montrent les exemples de Rion-Antirion et de Millau. Elle s'inscrit notamment dans la dialectique entre matériaux et procédés, où l'on retrouve, en position privilégiée, l'apport des Centraliens.
Sommaire
Des matériaux toujours plus performants
L'ingénieur et l'histoire des matériaux
Les Centraliens et la construction métallique de 1830 à 1914
La construction métallique contemporaine
Hennebique et la construction en béton armé, 1892-1914 : du brevet au matériau
Campenon Bernard : les Centraliens, une contribution décisive au sein du groupe (1920-1987)
À propos de la précontrainte
Les bétons contemporains
Des procédés toujours plus efficaces
Images du génie civil en France
Dumez : une entreprise de Centraliens (1890-1990)
La définition du standard de construction du pont suspendu léger : l'ouvrage de Tournon-Tain sur le Rhône (1821-1825)
Les méthodes de construction des ouvrages d'art de portée intermédiaire en béton armé précontraint : pratiques et évolutions
Les tunnels : de l'explosif au tunnelier
Survol de l'histoire des fondations
Évolution des méthodes de construction dans le bâtiment
(Présentation de l'éditeur)
"150 ans de génie civil", par Dominique Barjot et Jacques Dureuil, Presses de l'Université Paris-Sorbonne (PUPS), 2008, 270 pages.