Ces derniers jours Paris a été survolé par des drones sans qu’on sache très bien dans quel but. Blague de mauvais goût, test pour dénoncer le manque de surveillance par les autorités ou pire, opération préliminaire à l’on ne sait quelle mauvaise action. Déjà l’an dernier, des centrales nucléaires avaient été les cibles de ces objets volants mal identifiés ainsi que la base navale où reposent nos sous-marins militaires quand ils sont en permission.
Les théories contradictoires s’affrontent sur les pilotes potentiels de ces engins, on évoque Greenpeace ou des plaisantins, d’autres peut-être. Et si c’était Google Maps ? Ou bien un fils putatif de Gaston Lagaffe ? Toutes les suppositions sont permises.
Dans l’immédiat nous attendons surtout des pouvoirs publics qu’ils prennent des mesures contre ces survols inopinés autant qu’inquiétants. Quand verra-t-on une armée de drones défensifs au-dessus de nos têtes, escadrilles de faible envergure sillonnant la basse altitude et prêtes à en découdre avec l’adversaire, genre Guerre des Etoiles des modèles réduits ?
Le temps n’est peut-être pas loin où nous verront des combats aériens animer nos nuits d’été à venir en lieu et place des explosions pyrotechniques de la mi-juillet. La foire du drone se prépare de beaux jours. Mais nous les pékins ?