Non, je ne me lancerais pas dans une sorte de testings, il y’a des personnes qui le font suffisamment bien sur notre ville ou sur Paris.
Je me ferais un testing personnel en vue d’une réalisation autour du goût principal, un truc pour me booster dans mes créations futures et ce, une fois par mois (sauf juillet et aout, vacances oblige !).
J’avais envie pour mon anniversaire de me faire plaisir et de toucher à un produit que je ne connaissais pas en pâtisserie : la crème de marron.
A force de baver sur le Mont-Blanc devant les différentes émissions de pâtisseries et en vitrine de boutique, je me suis dit : « pourquoi ne pas tenter le truc ! ».
J’étais en ville, je passe souvent devant la pâtisserie Palomas, je suis toujours en admiration devant l’esthétique des desserts, c’était tout naturellement que je me suis tournée vers eux.
Pour le second, j’ai eu envie de redonner ma confiance à la pâtisserie Bouillet qui a, depuis quelques années déjà, bien baissé dans mon petite coeur sucré.
Mon repas du soir, mon repas d’anniversaire avant d’enchaîner mon essai aller être autour du marron.
Le Mont-Blanc de Palomas – 4,20 euros
J’ai commencé par déguster la crème chantilly, assez compacte et grasse. J’ai bien senti le goût d’une crème de qualité, là dessus aucun doute possible.
J’ai ensuite contourné la crème de marron, l’élue, celle que j’avais choisi était là, elle était tout à fait dans l’idée que je m’en faisais, peu sucrée, en harmonie avec la crème qui trônait à son sommet.
Puis vain, la décomposition de son coeur, arf, c’était trop beau, meringue trop peu présente et tellement émiettée et fondue que plus aucun croquant n’en sortait, dommage, je commençais à tomber amoureuse.
La pâte sucrée, un chouia salée, juste croquante et fondante a rattrapé le coup de justesse !
L’Ardéchois de Bouillet – 4,40 euros
Je me suis demandée comment couper cette pâtisserie. Les bords de pâte sucrée sont à mon sens de trop, trop encombrant, trop compliqué à la découpe, je les ai donc ôté à la main et posé sur le côté de mon assiette. Je les ai grignoté au fur et à mesure de ma dégustation comme un bout de pain qui accompagnerait une sauce. Je les aurais aimé un peu plus fins, moins durs en bouche, plus fondants.
J’ai enfoncé ma cuillère pour en absorber l’assemblage de toutes les couches et ainsi découvrir chaque saveur sous mon palais mais je me suis heurtée malheureusement à un unique goût de cassis trop prononcé et acide qui couvrait les autres saveurs.
La meringue bien présente, bien croquante a su redonné un coup de fouet à ma déception, la crème de marron quand a elle avait un arrière goût de caramel, la crème chantilly aussi grasse que son concurrent, très bonne et le biscuit au chocolat au fond sec, sans goût de chocolat, c’est comme si il était là pour faire joli.
Conclusion
J’aurais aimé que l’Ardéchois ne me reste pas sur le gosier, déçue surtout par le goût et le prix qui à mon sens et malgré le fait que les produits soient de qualités ne le vaut pas.
Le Mont-blanc, tout lui va sauf une surgélation qui fait que ça meringue soit inexistante.
J’opterais tout de même pour ce dernier si vous avez envie de taper dans le marron !