J'ai marché dans le vent pour que mon cœur s'envole
Je t'attends où tu n'es pas,
Pour que l'amour que je te porte meurtrisse ma chair
Par l'absence de tes caresses.
À l'intérieur de moi, parfois, ce vide insondable
J'entends alors l'écho de ton silence.
Certains soirs où la lune s'écrase sur l'horizon
Et sublime la nuit, je nous imagine blottis sous ses rondeurs,
À nous aimer, indéfiniment.
J'ai marché dans le vent pour que mes pas me conduisent vers toi,
Et que nos pensées s'entrelacent,
Texte © Marie-Laure Bigand