Extraits de la revue de presse illustrée publiée chaque semaine en intégralité dans l'hebdo Zébra.
Cathia Engelbach ne ménage pas ses compliments à Bendik Kaltenborn dans le blog du "Monde" dédié à la BD, "Les Petits Miquets". En effet, cet auteur de BD d'une trentaine d'années, employé par le "New-Yorker", "Google" ou le "New-York Times" est qualifié de "prodige norvégien". Prodige de quoi ? Prodige de la satire."Au sommet de la montagne Kaltenborn, il y a donc un décalage jouissif qui convient à sa lettre comme à sa palette, et à son coup de crayon qui joue avec les déséquilibres, y compris typographiques. Entre passages par la ligne claire et détours par l'heroïc fantasy, il développe un réseau d'insignifiances et un dépouillement graphique qui vient contrebalancer l'utilisation des couleurs criardes. Si ses traits sont simples, c'est, dit-il, pour "mieux faire naître un monde complexe".En somme, c'est génial, nous dit Cathia Engelbach (qui doit être bien jeune pour mettre autant d'enthousiasme dans un seul article). B. Kaltenborn est édité par l'éditeur suisse Atrabile. Espérons qu'il n'y a pas les mêmes liens entre Cathia Engelbach et Bendik Kaltenborn que ceux qui unissent (pour le meilleur et pour le pire), l'économiste Thomas Piketty et Julia Cagé.