La bienveillance

Publié le 17 mars 2015 par Noalita

(Clutter & Chaos)


Parfois j'aimerai dire aux gens :  

Pourquoi la vulnérabilité est-elle un si grand problème ?

(Clutter & Chaos photos)

Parfois, j'aimerai dire aux gens :

Ce que je vous propose c'est simplement de vous sentir bien. Pas d'être heureux ola non, le bonheur c'est plus complexe.

Simplement d'être bien.

Et leur parler de ... :

la notion du "ou pas",

ça n'a l'air de rien mais c'est comme le premier pas d'une ouverture vers la liberté.

(Je t'explique)

Quand on ajoute "ou pas" à la fin d'une phrase, c'est un peu comme une bouffée d'oxygène dans la poitrine, on se pose dans une proposition d'ouverture permanente.

"je peux être bien ou pas, je peux revenir, ou pas, je peux être gênée, ou pas, t'aimer, ou pas...."

C'est comme si ces deux petits mots créaient un premier détachement dans notre tête, une façon de ne pas dépendre de l'autre, d'une situation ou d'un contexte, de donner de la fluidité aux sentiments, aux évènements sans s'enfermer.

 « Je peux être triste, ou ne pas l’être ».

Comme une oscillation, une danse, un pas de deux, un tango ?

Je peux ! Ou pas...

Nous étions bloqués ? Nous voilà oscillants !

Aux deux premiers termes  : "Je peux être triste, ou ne pas l’être" on peut même en ajouter un troisième et accroître un peu plus notre liberté de choix :

"je peux être triste, ou ne pas l'être,

ou l'être"

 Je sens que je suis en train de vous perdre là (sourire) mais l'utilisation des (bons) mots sont importants vous savez ?

Ils conditionnent beaucoup notre façon d'être et de mal-être, faut pas l'oublier, jamais.

Et puis l'aliénation volontaire n'est pas l'aliénation n'est-ce pas ?

Ou pas...

Non je n'ai pas bu,

ou pas...

Ok j'arrête, ça peut devenir très agaçant cette histoire.

Je vous embrasse fort mes amis !

Trailer INTO THE SEA  

En Iran, ces femmes sont des pionnières du surf,

un petit coin de bleu (hélas) avec foulards mais un petit coin de bleu quand même

Et puis si vous avez un peu de temps, allez lire cet itw de Michel Serres sur notre monde et ses changements nécessaires

Et puis aussi, parce que je crois plus que jamais que Gandhi avait raison,

 "On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux". 

Quel peuple sommes-nous ?

il y a cette pétition que j'ai signé des deux mains contre le projet de ferme-usine de 12 000 porcs en Gironde.

Bisous