Affichette placardée dans les couloirs du collège mardi :
Puis, jeudi, à la grille et en tous lieux visibles :
Voici au moins un aspect positif des évènements douloureux que nous vivons actuellement. Ils auront permis de rappeler que les parents doivent
parler à leurs enfants. Et éventuellement, si cet effort ne les a pas complètement épuisés, les empêcher aussi
d'emmener un marteau à l'école.
De l'avis général pourtant, le calme ne reviendra que quand il y aura eu un mort. C'est en particulier ce que pensent les voyous. On leur dit : "Mais ce mort, ça pourrait très bien être toi." Ils
haussent les épaules.
Les autorités académiques font tout ce qu'elles peuvent pour éviter que les faits ne soient médiatisés, et empêcher ainsi une terrible émulation de crétinisme. Mais les conseils de classe du
troisième trimestre vont bientôt avoir lieu, rendre leurs verdicts, et des centaines d'élèves se répandront alors dans la nature. Disponibles.
Les digues se craquellent. Je trouve nos deux petites affichettes nécessaires, et en même temps pathétiques. Non ?