billet inspiré par la lecture de Coco perdu, récit de Louis Guilloux, 140 pages, 1978
[réponses, peut-être...]
— à pas grand-chose, sinon à exprimer ma surprise, mon presque émerveillement, et donc ma gratitude de lectrice ravie de tomber par surprise sur un petit bijou littéraire, même (surtout ?) vintage.
— à dire aussi, que quelques jours avant l’hyperbolique Salon du Livre de Paris (#SDL2015), il fait bon choisir autre chose qu’une “nouveauté” dont on se demande (avec Erwan Larher, dans Autogenèse, Michalon, 2012) :
“ Pourquoi lire celui-là plutôt que celui d’à côté ? Parce qu’on en parle dans les médias ? Mais pourquoi les médias ont-ils distingué celui-ci et pas l’autre ? Parce qu’il est meilleur ou parce que l’auteur est une personnalité ? Ou le copain du critique ? Ou la femme de l’acteur auquel on espère proposer un scénario un jour ? Pourquoi lire une nouveauté plutôt qu’un classique ? ”
— à dire encore, que quand on trouve une pépite, même si elle est quelque peu oxydée, l’effort de lui redonner un peu de lustre et de visibilité est peut-être vain mais tellement auto-gratifiant qu’il faudrait être cossarde et/ou masochiste pour s’en passer !