Ouvrant leur cœur à deux battants
Leurs yeux découpent des fenêtres
Dans de grands mouchoirs de ciel blanc
Les petits enfants
Pour eux, c’est bien plus important
D’être vivants que de paraître
Leurs mains s’ouvrent à deux battants
Les petits enfants
Portant l’avenir dans leurs mains
Comme un maigre morceau d’argile
Ils vont au grand bal des mendiants
Les petits enfants
L’éternité goûte à leur pain
Ils boivent un vent frais d’Evangile
Ils vont parler avec le vent
Les petits enfants
Jean Debruynne
Poesie