[J'AI TOUT PRIS ET TU ES VENUE...]
j' ai tout
pris et
tu es venue
devenue
mon
impossible
vivre votre forme que seule je
désire dit Pétrarque à l'orée
et encore encore
jamais ma vitesse
ne gagne
la tienne je tente
l'impossible c'est toi
en rêve
*
chance immense que de pouvoir te avec toutes ces rimes parler plus vite crains plus difficile toujours cette peur que ce sera me prend le ventre et tremble oui ta robe qui vole vivre et bonheur me dis d'avoir écrit la dédicace mais déjà au futur antérieur te referai entièrement disait plus que les mots ne pensent depuis peu qu'à tout à tout ce que je fais et ne fais pas rêve te dédicacer je te mélange si vrai en dehors de toute question direction dans ton mouvement je m'accroche à ton soulier de satin
*
foudre mon plein jour ma neige
écriture dans le cœur oui avec
tu sais ta main fleur à prendre feu
je vais boire ton soleil tous ses
rayons nous ferons coquelicot
d'écrire vivre c'est hier demain
je trouverai quand t'enverrai
dans l'attente tous les rêves
de rencontre sont mille et un
Serge Ritman, Tu pars, je vacille, Tarabuste Éditeur, 2015, pp. 44-45.