Montréral - Les ruelles vertes - 5
un vrai plaisir de s'y balader
Bien qu'étant assez larges pour permettre le passage de véhicules, les ruelles de Montréal ne sont pas considérées comme des rues et elles ne sont pas nommées. Pour les désigner, on emploie des périphrases comme «la ruelle entre la rue de la Roche et la rue Christophe-Colomb», par exemple. Relevant de l'administration municipale depuis 1960, elles sont asphaltées et entretenues par la Ville de Montréal, mais le déneigement n'y est pas systématique.
La plupart des ruelles de Montréal présentent un aspect très vert, dû à la végétation des jardins privés qui les bordent. Les chats y sont nombreux, de même que les écureuils, et on peut même y rencontrer des mouffettes.
Aux abords des avenues commerciales, elles prennent une apparence plus urbaine.
Plus intimes et plus calmes que les rues, les ruelles étaient autrefois le cadre des rencontres entre voisins, des jeux d'enfants, du passage de certains marchands, etc. Le très fort taux de natalité dans la première moitié du XXe siècle au Québec en faisait les territoires de jeux par excellence des enfants, qui pratiquaient le hockey l'hiver, le baseball l'été.
Aujourd'hui, les ruelles servent surtout de lieu de promenade (à pied ou à bicyclette) et de voies d'accès aux jardins et aux places de stationnement privées. Dans certains quartiers, les camions chargés du ramassage des ordures ménagères y passent. Ailleurs, c'est le véhicule de l'aiguiseur ambulant ou celui du ramasseur de ferrailles.
Fin