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A320: Grève contre le pilotage à deux (1987)

Publié le 29 mars 2015 par Jcr3

INA - 1987 : Grève à Air Inter en novembre 1987 contre le pilotage à deux de A320 jugé dangereux par le personnel navigant. Hommage aux grévistes! Le tribunal de Bobigny (Seine-SAINT DENIS), a déclaré illicite la grève des navigants d'Air France. Ceux-ci demandaient que les futurs airbus à-320 d'Air Inter soient, au moins pour une période transitoire, pilotes a trois et non a deux comme cela se passe dans la plupart des compagnies aériennes.

Haro sur le co-pilote!

C'est lui et lui seul, le psychotique qui voulait laisser son nom dans l'Histoire... Il remplit les télés et les journaux depuis une semaine. Inutile de préciser que personne ne connait plus son nom aujourd'hui qu'hier.

Raté, un coup dans l'eau... dans la montagne, plutôt.

Alors, c'est donc de sa faute, à ce petit personnage falot, vaguement dégarni, l'air sympathique néanmoins, bien qu'il fasse du jogging...

J'ai toujours éprouvé un drôle de ressentiment envers les "joggers", ce besoin d'épuiser ses forces en courant en rond m'a toujours paru suspect.

Ceci dit de là à pulvériser un avion sur une parois rocheuse, il y a quelques verstes que je ne franchirai pas.

Mais le voilà, le "jogger", celui qui voulait sortir du lot n'est plus que partie d'un tout, d'un tas. 

Haro sur le co-pilote, et tant-pis si la boite noire endommagée et inutilisable donne des informations précises sur le déroulement des faits. Et encore tant-pis, si on ne sait pas ce qu'il est advenu de la deuxième boite noire, et tant mieux que se soit le NY Times qui - seul - donne l'info dans la nuit et construit la narration officielle reprise partout depuis. 

Je vous invite à vous renseigner sur le NYTimes et à comprendre quels sont les objectifs qui l'animent :  "Comprenne qui veut, pas si con, hmm hmm hmm hmm"

Ainsi contre l'amnésie générale des perroquets pommadés et des valets empressés, je tenais à rendre hommage aux grèvistes d'Air-Inter qui en 1987 avaient envisagé ce genre d'accident mais l'économie d'un salaire de navigant technique, qui a permis, entre autre, la baisse des tarifs et la mutiplication des compagnies, pèse plus lourd dans la balance que la perte d'un avion de temps en temps. 

D'autant plus que le classement en suicide de l'accident permet aux compagnies d'assurances de renâcler, de trainer des pieds et le temps passant, le chagrin s'estompant, de ne pas payer.


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