Alerte rouge ! C’est une nette défaite pour la majorité sortante emmenée par Jérôme Guedj, qui devrait se retrouver avec seulement 12 sièges sur 42 dans la future assemblée départementale. C’est aussi une défaite pour le Premier ministre Manuel Valls, député-maire d’Évry de 2001 à 2012, qui s’est impliqué personnellement dans cette campagne en tenant meeting le 16 mars dans sa ville.
«Voilà ce qui se passe quand on se coupe avec le peuple de gauche», a commenté Jérôme Guedj, un des chefs de file des «frondeurs», qui a tout de même été réélu dans son canton de Massy. Sur Twitter, il en a profité pour répéter ses messages à François Hollande, dont il critique la politique depuis trois ans.
La gauche paie ses divisions avec le Front de gauche, notamment à Corbeil-Essonnes, où le binôme de gauche n’a pas réussi à accéder au deuxième tour. Mais les chiffres du chômage et l’absence de résultats de la politique gouvernementale ont également joué dans une campagne très nationalisée.
Georges Tron, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, devrait donc logiquement devenir le prochain président du Conseil départemental malgré son passage aux assises pour une affaire de viol dans un avenir proche.
Mais qui a imposé Valls à Hollande ? Et dire qu’il ne démissionnera pas !