Malgré sa couleur flashy et sa stature autrement plus imposante que celle du lézard gris des villes (lacerta bilineata peut atteindre 40 cm), c’est un animal totalement inoffensif pour l’homme : les légendes lui prêtant certaines formes d’agressivité, voire des velléités d’empoisonnement de l’espèce humaine, ne sont bien que des légendes.
Il choisit généralement d’habiter dans des zones bien ensoleillées : des friches, des taillis de faible hauteur, où l’ombre ne s’attarde pas. C’est un animal diurne, donc visible lors des balades dominicales, du moins en théorie : il est particulièrement craintif et se cache dès qu’un mouvement suspect le dérange.
Une fois sorti d’hibernation, et comme on est en pleine saison peace and love, le lézard cherche une douce et tendre lézarde, qui lui pondra un nombre d’œufs très varié (de cinq à une cinquantaine) à deux reprises : d’abord en mai puis en juin.
Entre deux parties fines, le lézard mange : insectes, œufs d’oiseaux, araignées, vers de terre, et même parfois d’autres petits lézards. Puis passe l’été, arrive l’automne, et en octobre le lézard se rendort jusqu’au printemps suivant.
Photos : Le Teich, 5 avril 2015