Au gré de mon errance. Seule, face aux doutes...
J'ai toujours du mal à savoir si ce que je fais, ou veux faire, est bien ou nul. Je doute souvent de mes capacités et de toute façon, quelqu'un l'aura déjà fait, ou le fera mieux que moi.
Je n'y arrive pas. Pas assez concentrée. Pas assez motivée ?
J'ai l'impression de faire du sur-place, de ne pas en faire assez. Comme d'habitude, je doute d'être à la hauteur de mes ambitions. Ambitions ou illusions ?
Toi, mon amie, mon soutien, tu me manques. J'ai peur de t'embêter avec mes états d'âme. J'ai passé l'âge, je pense, de me plaindre alors que tout va bien dans ma vie. Quel égocentrisme ! Et pourtant, je me sens si seule. Toi là-bas. Moi ici. Un peu de soutien, de réconfort, de confiance, c'est tout ce dont j'ai besoin. Une aile sous laquelle me blottir le temps de me resaisir.
Voilà, je ne demande pas grand-chose. Retrouver le sourire, la certitude que j'y arriverai, l'envie d'avancer. De toute façon, je n'aurai pas le choix. Je suis seule responsable de mes réussites et de mes échecs.
Il y a des périodes comme cela, où le doute est peut-être necessaire. On ne peut pas toujours être au top. Les remises en question doivent nous permettre de progresser, d'adopter un autre point de vue, d'acquérir de nouvelles certitudes.
La mienne, c'est que j'ai toujours su rebondir. Ma nature optimiste reprend toujours le dessus. Il faut que je me donne le droit d'être triste, angoissée, ce n'est pas une tare. La pression de la performance et de l'efficacité ne doit pas nous faire oublier que nous sommes Emotions, et que certaines d'entre elles sont comme ces gros nuages gris, responsables des pires dégâts, mais derrière lesquels le soleil continue de briller de toute son énergie !