Si ces derniers temps vous me croisez ici où là courant essoufflée, sachez que c'est parce que ma montre à gousset n'y suffit plus pour me dire combien je me fais distancer par les choses à faire, qui sont autant de vifs animaux aussi irrattrapables que des bévues, et n'ayant aucun sens de la ligne droite. J'ai parfois la tentation de me dire que le furet repasse toujours par là, où je ferais mieux de m'asseoir tranquillement. Je connaissais une vieille dame qui disait cela tendrement aux enfants espiègles qui la fuyaient après lui avoir fait une niche : "je t'attraperai sans courir". Mais décidément non, je n'ai pas cette sagesse.
(une des preuves, ici, et ici aussi, où ça continue au rythme endiablé de 4 fois par semaine - tous jours ouvrables sauf mercredi)
Published by cécile portier