La lumière revient déjà...
Et je me suis fait légèrement griller un article par l'excellent blog cinéma de Mirbel.
Voilà ce que c'est que de préparer ses publications une semaine à l'avance. Ça m'apprendra, tiens !
Or donc, l'autre jour, je repensais justement à La Dernière Séance. Bon, là, j'ai clairement conscience de vous parler d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaîtreuuuuh. Pour ceux-là, disons que La Dernière Séance, c'était la messe du jeudi soir, avec l'abbé Schmoll, vulgairement connu sous le nom d'Eddy Mitchell. En tout cas, chez nous, c'était quasi religieux.
Le souvenir le plus fort que j'en ai gardé, c'est le King Kong de Cooper et Schoedsack, en noir et blanc. Oui, la version de 1933, à mon sens la meilleure, même si je ne déteste pas l'adaptation de Guillermin en 1976 avec la délicieuse Jessica Lange.
Mais bon, le King Kongde 33... Même Peter Jackson n'a pas fait mieux (sauf pour le ridicule).
Alors on ferme les yeux, on imagine le décor d'une vieille salle de cinéma avec ses ouvreuses aux longues jambes fuselées, on écoute Mr Eddy nous raconter les petites anecdotes, et c'est parti...
Groâââ ! Et voilà !
Ensuite on mirera les zactualités d'époque et la réclame proposée par Jean Mineur (Balzac 00 01), avant de se délecter d'un petit Tex Avery.
Tenez, pour la peine, je vous en passe un p'tit bout (oui, je sais, il est légèrement désynchronisé, le Eddy, mais bon, y a quand même de la longue jambe fuselée...) :
Et je ne peux terminer cette séquence nostalgie sans ce portrait de celui qui m'a flanqué le vilain virus de la cinéphilie, réalisé - une fois n'est pas coutume - au stylo bille...
Sur ce, bon dimanche !