Sommeil (1/3) Et votre hygiène de vie alors ?

Combien de fois au long d’une journée entendez vous : « Je suis complètement mort »  « Un café pour me réveiller ! » « Ce soir je me couche tôt… Je n’en peux plus, je manque de sommeil. » ? Amis, collègues, conjoint… À croire que l’un des plus grand mal de notre siècle réside dans nos cycles du sommeil. Mais qui s’intéresse vraiment à Morphée ? Qui fait l’effort de se documenter ? D’essayer d’arranger les choses ? Pas grand monde, comme d’habitude. L’on préfère subir cela chaque matin que de gratter un petit peu pour apprendre à mieux se connaître (parce que oui, chacun a son rythme, son cycle et sa façon de se régénérer). 

Pour autant, il y a quelques perles qui ne diffèrent que très peu d’une personne à l’autre. La meilleure pour moi ? : « Je ne comprends pas… Je me suis couché tôt hier soir, j’ai fait la grasse matinée et pourtant je me sens rabougri, fatigué, morne. »

Depuis quand le nombre d’heures de sommeil est-il gage de qualité ? Et d’ailleurs, depuis quand la quantité prévaut sur la qualité ? Parce que vous croyez vraiment que dormir beaucoup est une bonne chose et que cela vous permettra d’être en forme au lendemain ? Et au fait, savez-vous réellement de combien d’heures de sommeil avez-vous besoin ?

Déjà, et quoi qu’il arrive, tout est une question de rythme. Vous le savez, le corps veille, comprend et agit en conséquences de vos actes. C’est ici que la mise en place d’un rythme régulier (comprenez : couché et réveil à heure fixe) est prépondérante. Le corps, dans son immense mansuétude, calera son horloge interne sur ce rythme et vous permettra d’arranger votre vie en fonction de cela.

Moi, à la base, suis un gros dormeur. 9h/10h par nuit, des réveils aux alentours de 12h, un rythme dégueulasse, des journées perdues, enfermé dans le coaltar à me haïr chaque soir de la forme olympique dans laquelle je me trouvais à l’heure du couché. Ça, c’est gérable quand t’es ado (et encore). Mais il faut savoir se prendre en main et agir pour être mieux dans son corps et dans sa tête. J’ai commencé par calculer le réel nombre d’heures de sommeil dont j’avais besoin.

Comment ? En étant sûr d’être au calme, seul à la maison (avec aucun bruit parasite possible le lendemain matin) et une journée précédente bien remplie afin d’être atteint d’une fatigue « saine ». Je me suis testé sur une semaine complète et j’en suis arrivé à cette conclusion :

J’ai besoin de 6 heures de sommeil et j’apprécie me lever tôt (le calme de la nuit, le temps de manger, se préparer, de faire son travail administratif, du sport…). Je me couche donc en général vers 22/23h pour me réveiller aux alentours de 3h30/4h. Combien de fois m’a-t-on traité de taré ? Et pourquoi ? Quand je pose la question aux gens de savoir pourquoi ils me voient comme un décérébré ils me répondent tous : « Mais 3h30, tu te rends compte ! C’est trop tôt ! ». Mais trop tôt par rapport à quoi ? À qui ? Peu importe que ce soit 3h, 4h, 5h si j’ai mes heures de sommeil et que je m’y retrouve. Peu importe l’heure à laquelle je me couche, je prévois un réveil 6h30 plus tard (le delta de 30 minutes est très important, j’y reviendrai). Même si je suis au lit à 20h.

La deuxième étape (et la plus difficile à digérer) réside en la compréhension et l’acceptation de son rythme. Oui, moi aussi parfois après mes 6 heures de sommeil j’ai envie de rester au lit  (et je l’ai déjà fait !), je n’ai jamais dit que c’était facile. Mais l’état dans lequel je me trouvais après le second réveil me foutait la journée en l’air. Maux de tête, petite forme, fatigue constante… Il faut savoir que le sommeil se décompose en cycles. Des cycles de sommeil lourds/profonds et des cycles de sommeil légers. Se rendormir c’est entamer un nouveau cycle et croyez le, la pire des choses c’est de se faire réveiller en sursaut quand le sommeil profond est de mise. Les gens voient le réveil comme le premier affront de la journée, la première épreuve. Et il subsiste une pensée globale disant que plus c’est tôt, pire c’est… Alors que non, ça n’a strictement rien à voir.

Troisième étape : Arrêtez de dîner comme des obèses ! Oui, je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, les soirées entre amis, les restaurants en amoureux, les week end alcoolisés et les buffets à volonté… Autant de tentations qui sont là pour mettre à rude épreuve votre détermination à vous prendre en main. Dîner lourd c’est infliger à votre corps une digestion lourde et c’est aussi à ce moment précis que vous prendrez le plus de poids. Évitez évidemment les excitants (café, thé, coca) et mangez léger, facilitez le travail de votre petit estomac, privilégiez les légumes verts et les viandes rouges.

Le second article de la série se basera sur les habitudes alimentaires.

Quatrième étape : Faîtes du sport ! Ayez une activité physique ! Cela favorise en toute logique votre endormissement et bien d’autres choses… Mais ça, nous y reviendrons dans le troisième et dernier article de la série.

Cinquième étape : La sieste. Mais attention, pas plus de 25 minutes et seulement en début d’après-midi ! Sinon vous allez avoir droit aux mêmes effets que le rendormissement du matin pour tout le reste de la journée. Contentez-vous de fermez les yeux, de mettre votre réveil et de vous y tenir. Elle vous permettra de rester alerte et en forme jusqu’à l’heure du couché.

En vrac, je vous conseillerai d’avoir une chambre aérée, peu chauffée (18/19 degrés), peu chargée, la tête du lit vers le nord.

Pour ceux qui ont des problèmes avec le réveil en tant que tel… Je suis comme vous. Je ne trouve rien de plus barbare que le cri strident de votre alarme vous arrachant littéralement aux bras de Morphée. Ces réveils sont d’une violence inouïe… Personnellement j’utilise un trackeur d’activité qui fait réveil intelligent. C’est à dire que sur une période de sommeil donnée et par rapport au réveil programmé, votre bracelet vous réveillera dans votre cycle de sommeil le plus léger (jusqu’à 30 minutes avant l’heure fatidique) par de petites vibrations à votre poignet. Fini donc le cri strident qui donne envie de tout éclater. Si vous êtes en couple et que votre conjoint ne se lève pas en même temps… Et bien vous ne partagerez pas cette immondice et croyez-moi, il ou elle vous remerciera ! Et en plus de ça… Ça ne vaut quasiment rien par rapport aux standards actuels. Rapport qualité prix imbattable pour le Xiaomi MiBand – Bracelet Connecté Bluetooth/NFC