L’importance de l’apparence.
Sous le flux de livres et de films qui sortent chaque jour, on ne dira jamais l’importance de la couverture/affiche et du titre de l’œuvre. Si on dit que l’habit ne fait pas le moine, il faut néanmoins concéder qu’un bon titre ou une bonne couverture permet de susciter l’intérêt. En tant qu’auteur, je peux vous dire qu’on se tire souvent plus les cheveux à trouver un fichu titre qu’à écrire un bouquin de 300 pages. Je tire donc mon chapeau à certains confrères qui ont su trahir par leur titre l’ambiance de leur oeuvre. En voici quelques uns :
Les petits mouchoirs / Rien ne s’oppose à la nuit / Le bruit des glaçons / Sur ma peau (l’histoire d’une journaliste qui a la fâcheuse tendance à se scarifier) / Nager sans se mouiller / La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette / Le dernier pour la route / De battre mon cœur s’est arrêté / A l’abri de rien / La piel que habito / Polisse / La bouffe est chouette à Fatchula / L’ombre du vent / L’écume des jours / Les âmes grises / Lait noir (sur une jeune mère auteure qui tente de concilier maternité et créativité) / Souvenir d’un pas grand chose / Au sud de nulle part / J’irai cracher sur vos tombes / L’insoutenable légèreté de l’être / Regarde les hommes tomber / Les chiennes savantes, teen spirit, bye bye blondie, en clair, tous les Despentes… / Mémé goes to Hollywood, La vieille qui voulait tuer le Bon Dieu… Nadine Monfils est imbattable pour ses titres et ses couv’. / Sons of Anarchy (désolée, fallait que je le glisse quelque part celui-là) / J’aime bien les longs titres aussi: Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi / Je tue les enfants français dans les jardins (gloups!)/ Puis pour finir en beauté : « Docteur Folamour, ou: Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe » (ouah, je suis allée le chercher loin, celui-là).
J’en oublie des tonnes, et on sait qu’un bon titre ne fait pas forcément une bonne oeuvre, mais eh, avouons-le, ça en jette quand même…
Et vous, un titre qui fait tilt ?