Au détour d’une page facebook d’un photographe (Felix Wong), je tombe sur la photo d’un cosplayer qui incarne un Panzer issu du film « Jin-Roh, la brigade des loups« .
Et c’est là que l’envie me reprend de revoir à nouveau ce film étrange, à l’ambiance poétique mais explosive.
Le synopsis de Jin-Roh
L’impression
Le film est différent des anime auxquels on est habitué, tant par le dessin des personnages que par son rythme. Un rythme lent, qui parfois peut être ressenti comme trop lent, mais qui nous laisse le temps de rentrer dans cette histoire.
Une histoire parfois complexe dans le sens où il y est beaucoup question de politique. Pas évident par moment de comprendre les motivations réelles de chacune des factions en présence, mais finalement est-ce si important ? Dans le sens : « est-ce qu’il faut prendre parti pour un camp ? » Non pas forcément. Et c’est aussi pour cela que Jin-Roh n’est pas spécialement à la portée des plus jeunes.
Le parallèle avec l’histoire du « Petit Chaperon Rouge » de Charles Perrault va très vite vous sauter aux yeux, comme une bombe saute à la figure des Panzers de la Posem. Et l’on se prend à suivre les remises en question de ce loup de Fuse qui petit à petit tombe amoureux de la sœur d’un Chaperon Rouge qui est morte devant lui.
"Jin-Roh, la brigade des loups" est un film d'animation japonais dystopique réalisé par Hiroyuki Okiura en 1999 et scénarisé par Mamoru Oshii.