Comme le temps passe

Publié le 18 avril 2015 par Noalita

Je passe pas mal de mon temps libre à la Fnac, dans les librairies parisiennes, partout où je peux acheter des livres en fait. Des vrais, en papier. Des qui encombrent toutes les étagères de chez moi.

J'achète pas mal de bouquins ayant, de près ou de loin-de très loin même parfois, un rapport avec ma pratique professionnelle,

l'autre matin, j'ai feuilleté, l'air de rien faut pas déconner non plus, le livre de Sophie Davant "Ce que j'ai appris de moi, journal d'une quinqua"

et je suis tombée par hasard sur cet extrait, parfois le hasard est bienfaisant, même si je ne crois pas beaucoup en lui :

" Il m'a regardé (elle parle de son psy) droit dans les yeux et a prononcé ces mots que je n'oublierai jamais : " NOn, il ne s'agit pas du tout d'une dépression, même si les symptômes de confusion, et parfois d'errance que tu évoques s'y apparentent. Autant la dépression est une maladie, autant le processus d'individuation est au contraire une ouverture, un élan de croissance. Il n'a pas ce terrible fond de désespérance qui caractérise la dépression. Ce qui se passe en toi aujourd'hui est quelque chose d'essentiel, de fondamental. Quelque chose qui cherche à se manifester et contre lequel tu dois apprendre à ne pas résister. Sophie, regarde où tu en es dans ta vie maintenant. N'évite plus. Ne fuis plus. Fais face. Regarde-toi dans le miroir. Regarde dans ton coeur et vois si tu te sens en phase avec toi-même : toi seule à la réponse. " Se regarder dans la glace."

(via noperfectdayforbanafish)

Me regarder dans la glace.

Dormir plus, mieux me nourrir, m'occuper de ma santé, de la structure de mon être, ces piliers de mon existence. Ceux sans qui je ne serai plus rien.

Alléger le maquillage,

ne plus vouloir camoufler les rides.

Elles sont là et c'est bien comme ça.

(wahoooou je viens d'écrire un truc de dingue là-progrès !)

Il me faut trouver un équilibre entre le défi qu'est pour moi l'entrée dans cette nouvelle et dernière (ah ben si quand même) partie de mon existence et mes limites.

Les fameuses,

celles de mon corps, celles de mon esprit.

Je me dois d'écouter enfin mon humanitude !

(jolie expression d'un médecin québécois dont je vous reparlerai très vite)

Et lâcher donc mon égo.

Lui qui m'emmerde bien souvent et qui refuse d'accepter les limites.

Celles de ....bref.

Et vous mes amis, écoutez-vous suffisament votre humaniture ?

Et puis je retrouve cet autre texte, dont j'ai oublié de noter l'auteur (sorry) :

Une gestion de soi écologique, à la fois respectueuse de soi et plus performante en termes de résultats Utiliser les données de son monde sans les combattre ; puisque je ne peux pas éliminer les pensées et les émotions qui me perturbent. Il faut que je les utilise, les recycle pour en faire de nouvelles ressources. Parce que le plus souvent, combattre le pire aboutit à le renforcer "faire moins pour mieux m'accomplir" Chacun est le jardinier de son esprit et notre influence sur lui est fascinante ! Nos pensées peuvent nous gouverner, noire nous posséder, pour le meilleur comme le pire. Apprendre à les reconnaître pour mieux les piloter au lieu de les combattre."

Je me regarde à nouveau dans le miroir, ce miroir qui me renvoie une presque inconnue, une image que j'aimerais moins dans l'attente d'un jugement.

Mais le miroir n'a pas de réponse, il me renvoie juste une image.

Et la beauté vient du mouvement....

"L'ennemi dans la glace, dont le regard me glace, il ne me veut pas du bien... souris mais moi je le connais, mon pire ennemi dans ce miroir" Alain Chamfort

Je suis la somme de mes habitudes et plutôt que de lutter contre les mauvaises, il sera plus judicieux d'en adopter de nouvelles.

De nouvelles habitudes et le courage de se regarder droit dans la glace et enfin découvrir ma meilleure amie dans ce miroir ...

On en reparle très vite mes amis, je suis un peu en boucle, vous l'avez bien remarqué

Désolée...mais j'ai encore plein de trucs à dire sur le sujet.

Je vous embrasse fort !

Une tasse d'eau tiède citronnée le matin, ça je fais depuis longtemps, on va donc partir de là