Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
LE VALET DES COEURS 4
Par Jean-Marie Pieri
CHAPITRE 4
REFLEXIONS SUR LE MUR …
(MAIS PAS CELUI AUQUEL VOUS PENSEZ!)
Les courtisans de la rose en costume-cravate , gras et repus comme les moines de l’ancien régime avaient le vertige, ils se lamentaient « qu’allons-nous devenir? » ; tout marchait de travers: l’avenir s’assombrissait, les perspectives économiques aussi!
Comment faire fructifier son argent et échapper à l’impôt, tout leur était bon, fausses déclarations de patrimoine, fausses factures, primes insensées, plus values extravagantes, la loi l’interdisait pourtant.
Ceux qui devaient montrer l’exemple de la générosité et de la vertu se nourrissaient sur la bête institutionnelle, bref ces élites prétentieuses et arrogantes s’arrogaient tous les droits, sans respecter les devoirs de la charge .
Les esprits naïfs veulent croire que bien mal acquis ne profite jamais et pourtant celui qui osera donner un bon coup de pied dans la fourmilière pour changer les choses n’est pas encore né!
La caste des profiteurs se serre les coudes et se sert avant toute chose pour tondre les moutons, triomphe du népotisme et des petits arrangements entre amis!
Rentes à vie et prébendes des élus du peuple, cumul des mandats, malversations, scandales à répétition, retraites chapeaux, ventes fictives, délits d’initiés et conflits d’intérêt se multipliaient.
Concussion et corruption tout se vendait ou s’achetait à vil prix, le prix des âmes des ânes, les corps et en particulier les consciences! Ma conscience pour un poste de ministre, est-ce trop payé!
Tartufferie, mensonge, fourberie devenaient institution et le peuple de ce malheureux royaume croulait sous les taxes. Petits propriétaires et petits entrepreneurs se sentaient floués par un pouvoir cynique et cruel.
Misère, précarité et chômage pour les petits, gaspillage des deniers de l’état, parachutes dorés et primes exhorbitantes pour les malfaiteurs en col blanc du sérail.
L’institution, comme le système battaient de l’aile, la machine à endormir tournait à plein temps. Propagande et décervelage des esprits par des médias complaisants fonctionnaient à merveille!
On était loin des déclarations d’intention sur la justice sociale du candidat d’un jour, l’immonde pitrerie du « changement c’est maintenant » et toutes ces billevesées du style « mon ennemi n’a pas de visage, mais il porte un nom celui de la finance » ou tant d’autres formules creuses comme « je n’aime pas les riches »qui insultaient l’intelligence et le bon sens commun, surtout quand on est soi-même à l’abri du besoin.
Méchantes gens, méchantes moeurs, n’hésitaient pas à frauder, on appelait ça optimisation fiscale pour détourner, s’enrichir en trempant les doigts dans la soupe, tous les moyens étaient bons!
Le royaume, autrefois si prospère, vendu à la découpe à des intérêts étrangers périclitait, sacrifiait l’avenir et les générations futures au profit d’un présent aléatoire par l’augmentation de la dette et l’utilisation de la planche à billets.
L’idéologie d’un grand pays était morte pour être remplacée par un simulacre de posture et d’adhésion à ce que l’on appelait le politiquement correct sorte de lâcheté ambiante et de trahison qui infectait les esprits.
Le pays malade de la peste ne savait plus faire la différence entre le bien et le mal, les religions s’écroulaient et l’athéisme se réfugiait vers la propagation d’une nouvelle religion au détriment des autres, l’ossature culturelle chancelait.
Le conformisme d’une pensée rabotée confinait au vulgaire. Le « subalterne », propos de Dieu, prônait l’uniformité du « normal » comme modèle de vertu civique, grave déviation d’une pensée frileuse et misérable à peine sortie du bocal.
L’adversaire du monarque proposait une alternative plus ambitieuse le retour aux valeurs, aux principes abandonnés, un sursaut volontariste et énergique, le refus du mensonge et de la médiocrité pourraient sauver le système en agonie.
Pourrons- nous échapper au mur de la honte, au mur du renoncement, rien n’est moins sûr, car la bête travaille sans relâche à saper les fondements!
Peut-on résister au décervelage des esprits, au poison que distille la propagande, l’idée totalitaire progresse et dévaste le pays chaque jour davantage?
Seul l’avenir le dira!
Jean-Marie Pieri
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
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L’article à lire absolument : La Cigale et la Fourmi, revue et corrigée
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