Le temps d'un article, je me serais bien prise pour Montaigne, à sortir " Parce que c'était lui, parce que c'était moi " mais nan... Rien ne vaut une petite histoire semi-enfantine.
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Parfois, quand j'imagine mon cœur, je le vois sous la forme d'un petit lieu-dit au calme ou d'une grande ville urbaine pleine d'animations. Toute est une question d'humeur et de moment.
Des gens y viennent faire construire des cabanes, des HLM ou des palaces, selon s'ils comptent rester longtemps ainsi que la place et la qualité qui leur est accordée. Par exemple, ma famille n'a pas besoin d'habitation, elle réside dans chaque millimètre carré d'air, d'eau ou de bitume, dans chaque rayon de lune et de soleil. Elle est en quelque sorte le décor d'une scène qui n'a pas besoin de décor.
Dans ce cœur aux multiples formes, dominent deux palaces, chacun sur leur colline respective. Le genre de palaces exposés plein sud, avec balcon, piscine et plafond en ciel d'étoiles.
L'habitant du premier palace, l'un des plus vieux habitants de ce cœur, se faisait discret déjà depuis quelques temps. Il n'ouvrait plus les volets, ne disait plus toujours bonjour aux voisins. Mais, je n'aurais jamais cru qu'en claquant la porte vers ailleurs, il aurait détruit ses murs à grands coups de burin, ne laissant derrière lui que ruines et morceaux de verres.
Je ne sais trop rien de son départ. Peut-être mon cœur est-il devenu trop vivant, peut-être s'est-il mis à battre trop fort ?
Que sais-je, la nature finira peut-être par reprendre sa place au milieu des décombres. Pour l'instant, j'y ai installé une pierre tombale et en s'en approchant on peut y lire : " L'amitié vraie et sincère est celle qui résiste à l'épreuve du temps. Sauf si elle a la grippe... "
Jeu de briques
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Pacman
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