Mal à vivre
Je perds le fil ténu de l’existence,
Au cœur d’une nuit sans consistance,
Le temps s’efface de mon âme en absence,
Fuit dans des brumes sans évidence.
Je me noie des larmes amères de dépit,
Au fond du verre où se reflète l’infini,
A l’horizon, les rives vierges de l’oubli,
Impriment en mon âme des rêves de répit.
Ma colère gronde de tant de lâcheté,
Rebelle à mes fuites trop souvent répétées.
Ma haine s’échoue sur mon reflet brisé,
S’étrangle aux mots de mes rêves usés.
L’envie s’enfuit dans un souffle du vent.
Me laisse solitaire face au couchant.
Le cœur voilé par l’esprit dément,
Vacille en abandonnant les vivants.
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