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Gaijin (Etranger), tome 1

Publié le 23 avril 2015 par Robertdorazi @robertdorazi

Robert Rousseau est un agent d'Interpol qui est envoyé au Japon quelque temps après la catastrophe de Fukushima. Le tsunami a emporté tellement de gens que le Japon s'est décidé à demander de l'aide aux occidentaux. Et puis certaines disparitions ne sont peut-être pas liées au tsunami. Quoi de plus simple que de se débarrasser d'un concurrent ou d'une personne encombrante en faisant croire que cette personne a péri lors de la catastrophe ?

Bien qu'il parle japonais, Rousseau n'avait jamais visité le pays du soleil levant. Très vite, en compagnie de l'inspecteur Koichiro Miike, l'officier qui l'avait accueilli à son arrivée, Rousseau commence une enquête qu'il n'avait pas anticipée, pensant n'être au Japon que pour décortiquer des dossiers.

Il se trouve en effet que Miike aurait bien besoin des services d'un agent occidental pour enquêter sur la disparition plus que suspecte d'un professeur franco-britannique qui travaillait probablement comme passeur de drogue pour les Yakusas, la mafia japonaise, et qui faisait de nombreux voyages vers Fukushima après l'accident nucléaire.

Un peu fatigué des " dossiers " à vérifier, Rousseau accepte finalement de commencer un véritable travail d'enquêteur. En même temps qu'il va découvrir le Japon et ses atouts, il n'a pas encore idée qu'il va risquer sa vie, ni ce à quoi cette enquête apparemment banale va le mener !

On ne s'ennuie pas une seconde en dévorant ce roman policier aux multiples rebondissements, et dont le scénario est très bien maîtrisé. On n'a pas non plus de mal à imaginer le film que pourraient en tirer les studios d'Hollywood !

L'écriture est précise et entraînante, servant à merveille le sujet. Rien n'est laissé au hasard. Les personnages sont très bien décrits, détaillés, avec leurs atouts et leurs failles. On voit que l'auteur, Henry Maurec, les a imaginés, puis leur a donné à chacun un véritable passé, une véritable épaisseur. Bien souvent les écrivains oublient que ce qui fait un bon roman, c'est aussi des personnages vivants. Et ici, ils sont bien vivants !


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