On l’attendait impatiemment. Très impatiemment puisque, sauf erreur, Ensemble c’est tout a trois ans déjà. Le challenge était difficile, vu le succès incroyable du précédent ouvrage.
Vous le savez (et si vous ne le savez pas, vous le saurez ici http://le-celibat-ne-passera-pas-par-moi.skynetblogs.be/post/4977586/jai-teste-un-voyage-de-7-heures-36-minutes-au), j’ai adoré Ensemble c’est tout en film, puis je l’ai adoré en livre, lu l’an dernier seulement. Un retard que j'ai rattrapé en lisant le livre en une après-midi. Tant qu'à le lire, autant le lire passionnément.
Alors vous imaginez combien je me réjouissais de découvrir enfin La consolante.
C'est maintenant chose faite...
Le style est original, un peu différent d'Ensemble, c'est tout, me semble-t-il, avec des phrases ultra courtes, sans sujet. Des phrases clé, des phrases choc.
Il m'a cependant fallu un petit temps pour entrer dans l'histoire, mais une fois que ce fut chose faite, elle est captivante et prenante, cette histoire. Pour ma part, cela m'aura pris 169 pages... c'est beaucoup et à la fois très peu, lorsque l'on voit la brique qu'est ce livre.
Le héros a une bonne quarantaine d'années, une vie plan-plan, une épouse qu'il aime sans doute encore un peu, une belle-fille qu'il aimera sans doute toujours. Il vit. Enfin, souvent, il survit. Jusqu'à ce qu'une nouvelle vienne totalement chambouler sa vie, le replonge dans son passé, pour une introspection dont il ne sortira sans doute pas indemne...
Le lecteur, également, ne sortira peut-être pas imdemne de ce livre. A vous de voir. Ou plutôt, de lire.
Seul conseil que je vous donnerais : ce livre est à déguster dans un calme absolu, car il nécessite une certaine concentration. Et puis il est lourd. Alors évitez, comme moi, de le lire au milieu d'un bus bondé, surchauffé et bruyant.