© Isabelle Boni-Claverie à Cannes/Facebook
Isabelle Boni-Claverie est une surdouée. Jeune, belle et racée, dès ses 18 ans, par sa plume acérée, elle s’est faite un nom, ou plutôt un prénom avec son premier roman: « La Grande Dévoreuse ». Un parcours couronné de succès, loin des frasques des faux martyrs et vrais imposteurs. Son combat a toujours été juste, sans passion excessive, mais avec des actions concrètes.
Tour à tour journaliste, romancière, scénariste et réalisatrice, avec ce film produit par la chaîne Arte, qui l’emploie, et les productions Quark, il y aura sans doute des étincelles. Que cache ce titre ? Rien qu’à lire la présentation de ce film-documentaire de près d’une heure, on se dit qu’il y a quelque chose qui cloche dans la société française:
« La réalisatrice, Isabelle Boni-Claverie, est noire. Elle a grandi dans un milieu privilégié et ne présente aucun des handicaps sociaux supposés freiner son intégration. Pourtant, elle est victime de discriminations. La République lui aurait-elle menti ? Eclairé par les analyses d’Eric Fassin, Pap Ndiaye, Achille Mbembe, Patrick Simon et Sylvie Chalaye, ainsi que par les témoignages d’anonymes, « Trop Noire pour être française » propose une réflexion impertinente sur les inégalités de notre société. »
C’est dit. C’est cash. C’est clair. Plafond de verre ? Sans aucun doute, malgré les efforts que certains déploient pour s’en sortir…Connaissant Isabelle Boni-Claverie, rassurez-vous, elle n’est pas du genre à s’enfoncer dans un enfermement mental de mauvaise foi obsessionnelle. Elle n’est non plus aiguillée vers l’irrémédiable. Elle est positive. Elle est en pleine préparation d’un long métrage, son premier, intitulé, « Cherchez l’intrus ! ».
La projection de ce film-documentaire aura lieu le 12 mai prochain à 20H au Gaumont Opéra Capucines, 2, boulevard des Capucines, à Paris (M° Opéra).Nous y serons…!