Magazine Journal intime

Labyrinthe cérébral

Publié le 04 mai 2015 par Sharlen @Sharlen_Phileas

La folie arrive

J’ai passé ma matinée dans un monde parallèle, bloquée entre réalité et  dystopie, je me perds dans un labyrinthe cérébral et me transforme en distorsion physique et psychique.

Rapidement, ma notion du temps se déforme et je me retrouve en train de boire un café en compagnie de Dali, autours de nous ; Des centaines d’horloges fondantes, leurs Tic Tac m’oppressent. Je me lève, pars en courant et croise Munch en plein Cri. Aucune raison de rester ici, je tente un retour à moi-même.

Retour dans mon appartement, 1H30 pour m’habiller, ma vision est transformée et malgré le fait de savoir que mes habits, me vont, aucun ne se reflète correctement dans un miroir. Je ressemble à un Picasso  délabré, j’enfile un t-shirt pour changer de pantalon et enfile un pantalon pour changer de t-shirt.

Mon cerveau se fait la malle et m’abandonne dans une marre de goudron, prisonnière de ma propre tête, je le vois s’envoler en ce foutant de ma gueule. Si je l’attrape, je vous jure, je lui coupe les synapses tout net et l’oblige à marcher au pas.

Mes yeux se métamorphosent en deux grands trous de brouillard londonien, dès que je les tourne je m’attends à voir surgir Jack l’éventreur ou n’importe quel psychopathe ayant élu domicile dans ce labyrinthe.

Je fais une pause, et m’assois sur mon lit. Comme pour me narguer, les secondes qui s’étaient arrêtées  se remettent à filer à la vitesse de la lumière. Devenue aurore boréale, un million de tambours mayas tapent le rythme de ma vie à la place de mon cœur.

Le temps est passé trop vite, je dois sortir de chez moi. Les escaliers de mes quatre étages se sont transformés en piste de ski, je suis un snowboarder loufoque glissant sur les marches.

Heureusement dehors il fait beau, j’installe mes lunettes de soleil sur mon nez. Personne n’a le droit de voir mon regard égaré.

Direction le cinéma, je parviens à me calmer en route, l’air frais sur mon visage me ramène à la réalité, et comme d’habitude, je tremble, j’ai chaud et l’impression que le monde entier me regarde.

Assise dans le noir devant un grand écran, personne ne me verra…

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Prendre une image sans autorisation, ça s’appelle du vol, demandez moi avant



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