Le geai des chênes

Publié le 08 mai 2015 par Corboland78

Si je l’ai souvent entraperçu, filant entre les arbres à mon approche, jamais je n’arrivais à le fixer sur pellicule. Jusqu’à récemment. Certes les photos ne sont pas exceptionnelles mais je suis trop heureux d’avoir pu mettre en boite ce geai.

Le geai des chênes, celui qui nous intéresse aujourd’hui, est gros comme un petit pigeon, le pelage fauve rosé sur lequel se détache très visiblement le bleu barré de noir et blanc des couvertures alaires. Sa face est ornée d’une moustache noire comme sa queue, alors que le croupion est blanc.

Oiseau forestier commun, il préfère comme son nom l’indique, les zones où poussent des chênes, les bosquets ou taillis près des lisières et des clairières. On peut éventuellement en voir aussi dans les parcs des villes.

Les geais construisent leur nid en couple, dans un arbuste épineux ou un grand buisson. Il est relativement plat, constitué de fines branchettes entrelacées ; à l’intérieur, il est tapissé de radicelles, de poils et d’herbes. La ponte se fait dans la deuxième quinzaine d’avril ou début mai. Cinq à sept œufs au fond vert grisâtre pâle, finement pointillé de gris olive. Ils sont couvés seize à dix-huit jours par la femelle. Les petits resteront au nid entre dix-neuf et vingt jours.

Les geais se nourrissent principalement des glands des chênes, qu’ils cachent dans des cachettes au sol, lorsqu’il y a du surplus. Leur régime accepte aussi, châtaignes, noisettes, fruits, céréales, gros insectes, lézards, œufs et oisillons… de tout en somme.

Chez nous le geai est sédentaire, mais de septembre à mars s’ajoutent ceux venant des pays du Nord et de l’Est de l’Europe, venus hiverner en France.

Quand on évoque le chant du geai on dit qu’il : cocarde, cajole (ou cageole), frigulote ou cajacte ! On notera que le geai se nomme en latin, garrulus glandarius. Garrulus voulant dire bavard et glandarius, qui cache les glands de chênes… et non glandeur comme vous pouviez l’imaginer.