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Georges Bretenier un peintre oublié

Publié le 10 mai 2015 par Pestoune

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Enfant de Héricourt (70 Haute-Saône) de  la fin du XIXème siècle, ce peintre mort très jeune (à l’âge de 32 ans des suites d’une pneumonie), était  particulièrement doué. Une vivacité de l’œil couplée à un dynamisme fervent nourrit sa création. On le disait orientaliste   mais c’est aussi un naturaliste. Sa caractéristique est la description de la vie contemporaine.

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dessin réalisé à l'âge de 9 ans

Hélas ce peintre de talent a été quelque peu oublié y compris dans la région Franc-comtoise. Déjà enfant il montre des dispositions remarquables pour le dessin. Il passait des heures entières à reproduire des paysages, créer des saynètes champêtre. Une passion qui ne l’a jamais quitté. A l’âge de 14 ans, il commence à portraiturer ses proches. Il finit par intégrer l’école des beaux-arts et il entre également dans l’atelier du peintre Gérôme, Franc-Comtois lui aussi. Ses dispositions le font remarquer très vite. Dès l’âge de 21 ans, il commence à exposer ce qui lui offre une certaine reconnaissance du milieu. Son talent s’affirme de plus en plus.

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Il commence à être avide d’autres horizons. L’Espagne d’abord, d’où il ramène certaines études intéressantes puis l’Afrique, plus précisément le Maroc. C’est là que son talent donne sa pleine mesure. Il s’imprègne complètement de la culture de ce pays. Et lorsqu’il rentre, c’est avec un grand nombre de tableaux, d’études et d’esquisses. Toute cette inspiration en fait un orientaliste convaincu. Il repart   pour l’Afrique du Nord et c’est là-bas que naîtront ses plus belles œuvres qu’il achèvera dans son atelier parisien dans lequel il prolonge ainsi son aventure orientale.

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A 30 ans à peine, il rayonne d’une véritable reconnaissance. Sans délaisser son amour pour l’Orient, il fait un retour aux sources et s’inspire de sa région natale : le pays de Montbéliard dans le Doubs. Il revient ainsi dans le courant naturaliste mais hélas son élan vers la gloire est brisé par sa mort prématurée.  Son dernier tableau « la lecture de la Bible » sonne comme son chant du cygne. Celui-ci devient un symbole pour les Montbéliardais.

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La lecture de la Bible  

Hélas sa mort brutale brise une destinée pleine d’espérance. Si une pluie d’hommages survient à sa mort, l’artiste finit par ne laisser qu’une trace discrète.

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Un coin de marché à Tanger

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Le mendiant marocain

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Graziella, portrait orientalisant

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